Principe
Avec Markdown, il y a de nombreuses fonctions proposées dans les traitements de texte impossibles à reproduire. Le fait qu’elles existent n’en fait d’ailleurs pas des fonctions indispensables. L’objectif est bien de proposer une méthode simple, ouverte et durable pour rédiger et produire de beaux documents numériques (Audet et al., 2018).
Le principe de base est de séparer le fond de la forme. Le fond, c’est le texte, une suite de caractères, qui se lit en dehors de toute mise en forme. La forme, c’est la traduction graphique, enrichie, du texte. Elle peut être différente d’un support à l’autre.
Pratiquement, il faut créer un fichier texte avec n’importe quel éditeur (voir les outils) et l’enregistrer avec l’extension “.md” (voir un modèle de document à télécharger[1]).
Autour du fond et du texte, il y a cinq éléments à prendre en compte :
- la structure du document (parties, chapitres, titres, paragraphes et listes) ;
- la mise en forme du texte (gras, italique, exposant, indice…) ;
- les compléments du texte (notes, liens, figures, tableaux, citations et bibliographie) ;
- les éléments de mise en forme du document ;
- la description du document (les métadonnées).
Les éléments de mise en forme du document (langue du document, taille du papier, taille des caractères, présence ou non d’une table des matières…) et la description du document, ses métadonnées, sont intégrées en en-tête du document, dans une partie appelée YAML.