Glossaire

Adenosine triphosphate (ou ATP) : nucléotide fournissant l’énergie nécessaire aux cellules et formé par phosphorylation oxydative (chaîne respiratoire) dans les mitochondries à partir d’oxygène et de sucre.

ADN : acide désoxyribonucléique formé d’une double hélice, localisé dans les chromosome et représentant le code de l’information génétique.

Aires visuelles : régions du cortex cérébral situées à la partie postérieure du cerveau où arrivent les informations visuelles.

Allodynie : perception douloureuse ou désagréable d’une stimulation normalement indolore.

Anamnèse : étape cruciale de la consultation médicale, où le médecin et le patient dialoguent pour recueillir les informations sur les motifs de la consultation, les attentes du patient, les symptômes ressentis, les antécédents personnels et familiaux.

Anesthésique local : médicament qui rend transitoirement insensible l’endroit où il est injecté en bloquant la transmission des informations dans les fibres nerveuses (p. ex., la xylocaïne).

Anévrisme cérébral : dilatation localisée de la paroi d’une artère cérébrale susceptible de se rompre et de provoquer une hémorragie (cérébro-) meningée.

Antalgique (ou analgésique) : médicament utilisé pour réduire la douleur (p. ex., aspirine, paracétamol…).

Anti-convulsivant : médicament utilisé pour empêcher les convulsions de l’épilepsie.

Anti-inflammatoire : médicament destiné à combattre l’inflammation, notamment dans les maladies rhumatismales (« antirhumatismaux ») (p. ex., ibuprofène, naproxen…).

Anticorps monoclonal : immunoglobuline G produite par un clone de cellules immunitaires et reconnaissant un antigène spécifique. En 1984, Köhler et Milstein ont obtenu le prix Nobel de médecine pour avoir trouvé la méthode pour les produire.

Artérite : inflammation de la paroi des artères.

Athérosclérose : maladie des artères due à l’accumulation de cholestérol dans leurs parois avec formation de plaques (« athéromes »). Des symptômes d’ischémie apparaissent lorsqu’une plaque se détache ou que le sang dans l’artère coagule (« thrombose »).

Aura : phénomène annonçant un événement ; dans la migraine, un trouble neurologique transitoire (visuel, sensitif…) survenant avant ou au début du mal de tête.

Bandelette optique : portion des voies visuelles, faisceau de fibres nerveuses entre le chiasma optique et le corps genouillé externe du thalamus.

Bèta-bloquant : médicament bloquant les récepteurs bèta de l’adrénaline utilisé en cardiologie et comme traitement préventif antimigraineux.

Biofeedback : traitement couplant l’enregistrement d’un paramètre biologique qui sert de repère à une technique de relaxation et que le sujet doit tenter de modifier.

Cannabidiol : composant du cannabis qui n’a pas d’effet psychique et ne crée pas de dépendance ; utilisé notamment pour traiter certaines douleurs.

CGRP : « calcitonin-gene related peptide », peptide relié au gène de la calcitonine composé de 37 acides aminés et utilisé notamment comme transmetteur par les fibres nociceptives du système trigéminovasculaire.

Chiasma optique : portion des voies visuelles située derrière les nerfs optiques permettant aux fibres provenant de la portion nasale (interne) des rétines des deux yeux de se croiser pour que les informations visuelles d’un hémi-champ visuel arrivent sur l’hémisphère cérébral opposé.

Chromosome : élément microscopique d’une cellule vivante constitué d’ADN et de protéines, support des gènes ; 23 paires dans les cellules humaines (23 seuls dans les cellules reproductives).

Co-enzyme Q10 (ou ubiquinone) : substance présente dans les aliments et synthétisée par l’organisme, indispensable au bon fonctionnement de la chaîne respiratoire qui produit l’énergie nécessaire à la cellule sous forme d’ATP.

Codéine (ou 3-méthylmorphine) : alcaloïde présent dans le pavot (opium) utilisé comme antalgique et antitussif.

Colique abdominale : douleur violente et soudaine dans le ventre ; les coliques récurrentes du nourrisson entre la naissance et l’âge de quatre mois s’accompagnent de pleurs et d’agitation, et augmenteraient la probabilité de développer une migraine à l’âge adulte.

Comorbide : une maladie comorbide est une maladie associée à celle dont on parle.

Corps genouillé externe : noyau du thalamus qui relaie les informations visuelles venant de la rétine aux aires visuelles du cortex cérébral.

Cortex cérébral: « écorce » du cerveau, substance grise à la surface des hémisphères cérébraux contenant les corps cellulaires des neurones[

CT scan : (« computerized tomography ») ou tomodensitométrie, technique d’imagerie médicale permettant de reconstruire un organe par traitement informatique en mesurant l’absorption des rayons X par les tissus.

Dimorphisme sexuel : différences entre individus mâles et femelles d’une même espèce, par extension en médecine, différences de prévalence ou d’expression d’une maladie entre mâles et femelles.

Ditans : classe de médicaments activant le récepteur à la sérotonine 5-HT1F (p. ex., lasmiditan), efficaces pour le traitement de la crise de migraine.

Douleur neuropathique : douleur entraînée par une lésion d’un nerf, s’accompagnant de sensations de brûlure, de « décharges électriques » et d’allodynie.

Embolie : caillot de sang ou de plaquettes ou fragment d’athérome atteignant un organe par voie sanguine où elle obstrue un vaisseau dont le calibre est inférieur à sa taille, provoquant une ischémie ou un infarctus.

Épigénétique : mécanismes externes ou internes qui modifient l’expression des gènes sans en changer la séquence nucléotidique.

Ergot de seigle : champignon parasite du seigle contenant des alcaloïdes (dérivés de l’ergot comme l’ergotamine) responsables au Moyen-Âge de l’ergotisme entraînant notamment une nécrose (gangrène) douloureuse des extrémités (« Feu de Saint Antoine ») à cause d’une vasoconstriction importante et durable des artères.

Ergotamine : alcaloïde contenu dans l’ergot de seigle ; le premier traitement spécifique de la crise de migraine ; associée à la caféine dans le Cafergot®.

Essai randomisé contrôlé : étude scientifique permettant de comparer deux traitements où les participants sont aléatoirement répartis (randomisés) entre les deux groupes thérapeutiques, dont un peut être un groupe « placebo ». De préférence, les participants, les thérapeutes et les évaluateurs ignorent dans quel groupe se trouve chaque patient jusqu’à la fin de l’essai (« double insu ou aveugle »). Ces essais sont indispensables pour prouver qu’un traitement est plus efficace qu’un placebo.

Étiopathogénie : étude des causes d’une maladie et de leurs mécanismes.

Exercice physique aérobie : exercice d’une intensité telle que notre organisme a suffisamment d’oxygène pour maintenir le niveau d’exercice sans entrer en anaérobie qui provoque une accumulation excessive d’acide lactique.

Fente labio-palatine : anomalie fœtale caractérisée par une ouverture sur la ligne médiane de la lèvre supérieure et du palais (« bec de lièvre »).

Fibres nerveuses nociceptives : axones activés par une stimulation intense mécanique, thermique ou chimique signalant la présence d’un élément potentiellement nuisible (« nocere ») au cerveau qui l’interprète comme une douleur et met en route une riposte adéquate.

Fibrillation auriculaire : trouble du rythme cardiaque (arythmie) caractérisé par des battements irréguliers, rapides et non synchronisés des cavité cardiaques, ce qui cause une mauvaise circulation sanguine et la stagnation de sang dans les oreillettes qui peut y coaguler et former un thrombus dont des morceaux peuvent se détacher (embolies).

Fibromyalgie : syndrome douloureux chronique associant des douleurs musculaires et articulaires à une fatigue, des troubles du sommeil, des troubles cognitifs mineurs et une humeur dépressive. Elle se diagnostique notamment par la présence de points douloureux spécifiques à la palpation (« points fibromyalgiques »).

Fonctions cognitives : ensemble des fonctions mentales assurées par le cerveau qui nous permettent de (re)connaître, de retenir, de parler, d’apprendre, d’être attentifs, de résoudre des problèmes et de prendre des décisions.

Foramen ovale : (« trou de Botal ») communication entre les deux oreillettes du cœur qui empêche, chez le fœtus avant la naissance, le flux sanguin de pénétrer dans les poumons (« petite circulation ») en le dérivant de la droite vers la gauche (« grande circulation »). Après la naissance, lorsque l’enfant commence à respirer, un clapet vient le fermer pour permettre la circulation pulmonaire. Ce clapet peut rester non soudé et mobile chez certains individus, plus souvent chez les migraineux avec aura.

Gain thérapeutique : différence entre l’effet d’un traitement et celui du placebo.

Gaine de myéline : couche de lipides et de protéines enroulées autour des fibres nerveuses (axones) et synthétisée par les cellules de Schwann dans les nerfs périphériques, par les oligodendrocytes dans le système nerveux central ; elle augmente considérablement la vitesse de l’influx nerveux et est détruite dans les maladies démyélinisantes comme la sclérose en plaques.

Ganglion nerveux : centre nerveux situé dans le système nerveux périphérique contenant des corps cellulaires de neurones et des cellules de soutien.

Ganglion sphéno-palatin : ganglion du système nerveux autonome (ou végétatif) situé en arrière et en haut des cavités nasales, contenant des neurones parasympathiques innervant les vaisseaux de l’œil et du nez, et les glandes lacrymales.

Gène : séquence d’acide nucléique de l’ADN des chromosomes, unité de base du code génétique codant pour la synthèse d’une protéine ou d’un polypeptide spécifique.

Gépants : classe de médicaments de petit poids moléculaire bloquant le récepteur du CGRP (p. ex., ato-, rime-, ubrogépant) efficace pour le traitement de la crise de migraine.

Habituation : (ou adaptation) diminution progressive de la réponse physiologique au fur et à mesure que le même stimulus est répété (l’inverse = une potentiation).

Hémicrânie : mal de tête localisé dans une moitié du crâne, origine du mot « migraine ».

Hémiplégie : perte de force d’un côté du corps.

Hypothalamus : partie du cerveau située en dessous du thalamus responsable du contrôle du système nerveux végétatif et de l’horloge biologique.

Incidence : (d’une maladie) nombre de nouveaux cas survenant durant une période donnée.

Infarctus : nécrose d’une partie d’un organe suite à une ischémie, c’est-à-dire une diminution ou un arrêt du débit sanguin ; l’infarctus cérébral est aussi appelé « ramollissement ».

IRM : imagerie par résonance magnétique nucléaire, technique d’imagerie basée sur l’utilisation de champs magnétiques pour modifier les propriétés quantiques des noyaux atomiques. Elle permet de visualiser le cerveau et ses différents composants avec une résolution supérieure au CT scan.

IRM fonctionnelle : application de l’IRM permettant de visualiser et de localiser le fonctionnement cérébral, grâce à l’effet BOLD produit par l’augmentation du flux sanguin dans la zone activée qui diminue la teneur du sang en hémoglobine désoxygénée.

Ischémie : diminution d’apport de sang artériel à un organe, ce qui baisse son oxygénation (hypoxie).

LCR : liquide céphalo-rachidien fabriqué par les plexus choroïdiens dans les ventricules cérébraux où il circule pour pénétrer au niveau du 4^e ventricule dans les espaces sous-archnoïdiens méningés pour être résorbé dans le sang au niveau du sinus veineux longitudinal supérieur situé sur la ligne médiane du crâne.

Liquide de Bonain : mélange de cocaïne, menthol et phénol inventé par le Dr Bonain en 1907 pour anesthésier les muqueuses nasales ; il bloque la transmission nerveuse dans le ganglion sphéno-palatin et provoque une vasoconstriction qui, en cas d’usages trop fréquents, peut provoquer une nécrose tissulaire locale.

Littératie : aptitude à comprendre et à utiliser l’information (médicale).

Mal de transport : (ou mal de voyage) malaise avec nausées, vomissements, vertiges et parfois céphalées apparaissant dans les déplacements en voiture, avion ou bateau ; semble plus fréquent chez les enfants qui deviendront migraineux.

Maladie de Ménière : maladie de l’oreille interne se manifestant par des crises récurrentes de vertiges rotatoires avec nausées, bourdonnements d’oreille (acouphènes) et perte d’audition (hypoacousie) s’aggravant au fil du temps ; due à une accumulation d’endolymphe (hydrops endolymphatique).

Méninges : enveloppes de tissu fibreux entourant le cerveau et comprenant trois feuillets : la pie-mère, l’arachnoïde et la dure-mère en allant de la surface du cortex cérébral à la face interne des os du crâne.

Métaphore : figure de style qui consiste à attribuer à une chose un sens qu’on attribue généralement à une autre en utilisant l’analogie et les ressemblances entre les deux.

Mitochondries : organites ovoïdes contenus dans le cytoplasme des cellules eucaryotes et entourés d’une double membrane, externe et interne ; c’est le lieu de la respiration cellulaire où le glucose et l’oxygène sont transformés en une molécule énergétique, l’ATP.

Modalité sensorielle : type d’expériences sensorielles différentes en provenance de l’environnement : la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat et le goût.

Monogénique : maladie génétique due à des mutations, c’est-à-dire des erreurs dans le code génétique, dans un seul gène codant pour une seule protéine dont l’anomalie est responsable des symptômes de la maladie.

Mutation : modification dans le code génétique (ADN) ; on distingue des mutations ponctuelles par substitution (un nucléotide remplacé par un autre) ou par insertions ou délétions et des mutations dynamiques (répétitions de triplets de nucléotides).

Nerf d’Arnold : nom donné au nerf grand occipital formé à partir du 2^e nerf spinal et innervant la partie postérieure du cuir chevelu d’un côté jusqu’à hauteur de l’oreille.

Nerf spinal : (ou nerf rachidien) nerf formé à chaque niveau vertébral par la jonction des racines ventrale et dorsale de la moelle épinière ; il existe 8 paires de nerfs spinaux cervicaux (C1-C8), 12 thoraciques (T1-T12), 5 lombaires (L1-L5), 5 sacrés (S1-S5) et 1 coccygien.

Neurostimulation : (aussi appelée neuromodulation) traitement consistant à stimuler par courant électrique ou par champ magnétique le système nerveux périphérique ou central.

Neurotransmetteur : substance chimique libérée à l’extrémité présynaptique d’une fibre nerveuse (axone) pour transmettre un message excitateur ou inhibiteur à une cible post-synaptique (cellule nerveuse, musculaire, glandulaire…) en se fixant sur son récepteur.

Nitrates et nitrites : sels d’acide nitrique et d’acide nitreux respectivement ; utilisés comme additifs pour conserver les aliments en empêchant la prolifération microbienne et pour préserver la couleur rouge de la viande (p. ex., E249-nitrite de potassium ; E250-nitrite de sodium ; E251-nitrate de sodium ; E252-nitrate de potassium).

Nocebo : (« je nuirai ») effet délétère obtenu par la suggestion.

Noyau spinal du trijumeau : un des noyaux du trijumeau situé dans la portion inférieure du bulbe rachidien et la partie supérieure de la moelle épinière cervicale ; relais des informations nociceptives du trijumeau qu’il transmet au thalamus.

Nutraceutique : médicament considéré comme complément nutritionnel.

Œstrogènes : hormones stéroïdiennes synthétisées par les ovaires et le placenta ; ce sont les hormones sexuelles femelles primaires.

Pilule œstro-progestative : pilule contraceptive combinant un progestatif et, généralement l’éthinylestradiol, un œstrogène de synthèse.

Placebo : (« je plairai ») effet thérapeutique bénéfique obtenu par la suggestion.

Polygénique : maladie favorisée par une constellation de plusieurs particularités génétiques appelées « polymorphismes de nucléotide simple » qui détermine un seuil à partir duquel la maladie apparaît.

Polymorphisme de nucléotide simple : variations fréquentes de nucléotide sur l’ADN propres à chaque individu comme des empreintes digitales et pouvant modifier la fonction de gènes voisins.

Postdromes : symptômes persistant à la fin de la crise de migraine après disparition des céphalées.

Potentiel évoqué : activité électrique déclenchée dans le cerveau par la stimulation d’un récepteur sensoriel périphérique (visuel, auditif, tactile, olfactif, gustatif) ; enregistrable par un appareillage qui permet de répéter un grand nombre de stimulations et d’additionner les réponses.

Prévalence : (d’une maladie) nombre total de cas présents dans la population générale (ou une cohorte) à un moment donné.

Prodromes : symptômes apparaissant plusieurs heures avant les céphalées et l’aura lors d’une crise de migraine.

Progestatif : hormone stéroïdienne ayant une action similaire à la progestérone qui est le seul progestatif naturel sécrétée par le corps jaune de l’ovaire et le placenta.

Ramollissement : autre nom donné à un infarctus cérébral, car la nécrose dite colloïde du tissu cérébral le rend particulièrement mou.

Récepteur : protéine le plus souvent située dans la membrane cellulaire (postsynaptique) capable de fixer électivement un neurotransmetteur libéré par un axone présynaptique, comme un trou de serrure qui n’accepte qu’une seule clé.

Rétine : portion neuro-sensorielle tapissant la partie postérieure de l’œil et contenant notamment les récepteurs sensibles à la lumière et les neurones dont les axones forment le nerf optique.

Sartans : classe de médicaments bloquant les récepteurs à l’angiotensine 2, utilisés pour traiter l’hypertension artérielle et la migraine, et comme protecteurs des vaisseaux.

Scotome : perte de vue dans une partie du champ visuel.

Signes autonomes : signes dus à l’atteinte du système nerveux autonome (ou végétatif).

Somatotopie : position occupée par les différentes parties du corps dans une structure nerveuse, par exemple la représentation de la surface cutanée sur le cortex cérébral sensitif proportionnellement à la densité des récepteurs sensitifs dans chaque partie du corps.

Somnambulisme : survenue inconsciente pendant le sommeil de déplacements et d’actes moteurs le plus souvent dans l’enfance et l’adolescence ; considéré plus fréquent chez les futurs migraineux.

Stigmatisation : discrimination ou rejet d’une personne à cause de sa différence perçue comme « socialement incorrecte ».

Substance blanche : partie profonde des hémisphères contenant les axones myélinisés des neurones du cortex cérébral et des noyaux gris profonds ; la myéline donne l’aspect blanchâtre.

Syndrome d’Ehlers-Danlos : syndrome comprenant plusieurs sous-types dû à une anomalie génétique du collagène ; la forme hypermobile est celle qui est le plus souvent comorbide avec la migraine ; elle se manifeste par une hyperlaxité ligamento-tendineuse avec entorses, arthralgies et rachialgies.

Système limbique : ensemble de noyaux et aires du cerveau contrôlant les émotions, l’humeur et l’hypothalamus.

TEP : (ou PET-positron emission tomography) tomographie par émission de positons, technique d’imagerie cérébrale biochimique basée sur l’utilisation d’un traceur dont on connaît le métabolisme (p. ex., glucose), marqué par un atome radioactif de courte vie émettant des positons (p. ex., fluor), ce qui permet de localiser le traceur dans le cerveau et d’en mesurer la concentration.

Tératogène : qui peut causer des malformations du fœtus pendant la grossesse.

Thalamus : substance grise en profondeur du cerveau composée de plusieurs noyaux dont certains traitent et relaient vers le cortex cérébral les différentes informations sensorielles.

Thrombophilie : anomalie de la coagulation du sang, parfois héréditaire, se caractérisant par une propension augmentée à faire des thromboses.

Thrombose : coagulation du sang dans une artère ou veine.

Toxine botulique : toxine sécrétée par Clostridium Botulinum, bactérie responsable du botulisme, bloquant la neurotransmission au niveau des synapses cholinergiques et des fibres nerveuses nociceptives ; utilisée à dose faible en injections sous-cutanées péri-crâniennes comme un des traitements de la migraine chronique.

Traitement cognitivo-comportemental : traitements des symptômes d’une maladie par des exercices pratiques destinés à modifier des représentations mentales inadéquates et par là le comportement du sujet.

Traitement curatif : traitement qui guérit une maladie une fois pour toutes.

Traitement symptomatique : traitement qui traite les symptômes d’une maladie en soulageant le malade, mais sans la guérir.

Tricycliques : classe d’antidépresseurs-anxiolytiques composés de trois anneaux d’atomes ; une de leurs propriétés pharmacologiques est d’inhiber la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline au niveau de la fente synaptique.

Trijumeau : 5^e paire de nerf crânien formé de trois branches : le nerf ophtalmique (V₁) dont la portion viscérale contient les fibres nociceptives trigéminovasculaires des méninges, le nerf maxillaire (V₂) et le nerf mandibulaire (V₃) pour l’innervation sensitive notamment des portions supérieure, moyenne et inférieure de la face.

Triptans : classe de médicaments activant le sous-type de récepteur à la sérotonine 5HT1B/D, efficaces dans le traitement de la crise de migraine.

Tronc cérébral: partie inférieure de l’encéphale située entre le cerveau en haut et la moelle épinière en bas ; comprend trois portions du haut vers le bas : le mésencéphale, le pont (ou protubérance) et le bulbe rachidien.

Vauban : maréchal de France sous Louis XIV, ingénieur et architecte militaire à qui on doit notamment les fortifications qui portent son nom.

Vertiges : déséquilibre provoqué par une illusion de rotation de l’environnement ou de soi-même causé par une anomalie au niveau de l’oreille interne ou des centres nerveux du tronc ou du cortex cérébral contrôlant l’équilibre.

Vitamine B2 : ou riboflavine, présente dans les aliments et indispensable au bon fonctionnement de la chaîne respiratoire qui produit l’énergie nécessaire à la cellule sous forme d’ATP ; efficace à forte dose comme traitement préventif antimigraineux.

Vitamine B9 : ou acide folique, présente dans les aliments, précurseur du tétrahydrofolate qui est impliqué dans la synthèse des composants des acides nucléiques du matériel génétique et dans le métabolisme oxydatif ; efficace comme traitement préventif de la migraine avec aura.