12 L’état de santé à l’âge adulte est-il déterminé dès la naissance ? Le point de départ d’une bonne santé

L’affirmation suivante est assez intuitive : notre vécu, c’est-à-dire toutes les bonnes et mauvaises choses qui nous sont arrivées dans la vie depuis notre naissance, a laissé ses marques sur la façon dont nous vivons notre vie, au niveau économique en général mais également sur notre état de santé actuel, physique ou mental.

Ce chapitre reprend les résultats de quelques articles dans lesquels les auteurs ont tenté de répondre à la question suivante : « les événements passés et les choix de vie influencent-ils l’état de santé des personnes dans le long terme, passé 50 ans ? ». Avec les données de SHARE, et notamment la troisième vague de l’enquête (SHARELIFE, 2008/2009), les chercheurs ont à leur disposition une série importante de données rétrospectives sur la vie des répondants, ce qui leur permet d’apporter à tout le moins un début de réponse à cette question.

Leurs résultats portent sur les effets de ces événements, tant sur la santé physique que sur la dépression, ou sur la détérioration des performances cognitives (voy. encadré du CHAPITRE 5). La conclusion commune aux articles abordés dans ce chapitre est celle-ci : les conditions de vie et le statut socioéconomique des parents durant l’enfance du répondant ont des conséquences certaines sur le développement de l’état de santé à l’âge adulte, particulièrement après 50 ans. Autrement dit, les personnes ayant vécu dans la pauvreté durant leur enfance ont une probabilité plus élevée d’être en moins bonne santé que les personnes ayant connu des conditions de vie plus favorables.

Cela étant, les auteurs montrent que cette relation ne se vérifie pas toujours et qu’il est surtout nécessaire de différencier ce que l’on peut appeler des effets « directs » et « indirects » de ce vécu. Les effets directs sont des effets que les auteurs jugent découler directement des conditions de vie en jeune âge, tandis que les effets indirects sont des conséquences que ces conditions de vie ont eues sur d’autres aspects, tels qu’au travers de l’éducation et de certains choix de vie portés à l’âge adulte, qui eux ont des impacts sur l’état de santé notamment. Les auteurs parviennent ainsi à distinguer parmi ces facteurs indirects certains qui viennent au contraire atténuer les effets négatifs d’une enfance vécue dans des conditions défavorables.

Le GRAPHIQUE 41 propose une illustration schématique de l’évolution théorique de l’état de santé de trois individus différents (les individus 1, 2 et 3). Ce graphique permet de montrer visuellement quatre moments clé de cette évolution. Le point A représente la santé durant l’enfance, à l’image de l’accumulation d’un « capital santé » qui peut atteindre un niveau différent selon le vécu et le contexte environnemental et familial. Le point B représente le niveau de santé maximal atteint par les trois individus. Comme la rapidité d’augmentation du niveau de santé est plus faible pour l’individu 3 que pour les deux autres, il atteint un niveau maximal inférieur, c’est-à-dire qu’il démarre sa vie d’adulte avec un état de santé moins élevé. L’individu 1 est celui qui atteint le meilleur niveau de santé parmi les individus hypothétiques ici représentés. Le point C montre qu’il est possible, à la suite d’événements particuliers, que le déclin de ce niveau de santé soit plus rapide chez certaines personnes. C’est le cas, sur ce graphique, de l’individu 2. Enfin, le point D représente l’évolution de l’état de santé des trois individus après 60 ans en faisant l’hypothèse que la rapidité de leur déclin est identique.

Graphique 41 : évolution théorique du « capital santé » pour trois individus différents
Source : Adaptation du graphique apparaissant sur le Blog SHARE, B. CHEVAL, D. ORSHOLITS, S. SIEBER et al. (2019).

Bien que ce graphique ne soit que théorique, il schématise les conséquences potentielles des différents vécus sur l’état de santé. Un enfant ayant vécu dans des conditions défavorables, tel que l’individu 3, accumule un « capital santé » plus lentement et atteint un niveau de santé plus faible que d’autres enfants dans une situation plus favorable. En outre, la forte décroissance de l’état de santé de l’individu 2 pourrait être expliquée par une enfance différente, ou simplement un épisode de santé négatif au début de l’âge adulte. Les auteurs des différentes études mentionnées dans ce chapitre tentent de différencier ces effets et de distinguer le véritable impact des conditions de vie durant l’enfance.

Cette thématique et ce type de recherche sont importants dans le contexte actuel. En effet, comme le soulignent certains auteurs, la pauvreté infantile reste très importante en Europe. En moyenne dans les 28 pays membres en 2018, 24 % des enfants étaient en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale, correspondant à près de 20 millions d’enfants. Les différences sont fortes entre les pays européens. La pauvreté infantile est la plus élevée en Roumanie (38 %) et la plus faible en Tchéquie (13 %). En Belgique, elle s’élève à 23 %1. La réduction de ce risque de pauvreté était pourtant l’un des objectifs principaux de la stratégie Europe 2020.

 

Pauvreté infantile

Le taux de pauvreté que nous utilisons pour illustrer ce chapitre est calculé par EUROSTAT avec l’enquête EU-SILC. Il est obtenu en déterminant la proportion des personnes faisant partie d’un ménage dont le revenu disponible est inférieur à un seuil dit de « risque de pauvreté », fixé à 60 % du revenu disponible médian des ménages d’un pays2. Cet indicateur est donc relatif, propre au niveau de richesse national.

 

La pauvreté infantile est, dans SHARE, observée au travers des conditions de vie durant l’enfance sur la base d’une série de questions posées lors des interviews. Ses composants sont décrits dans la suite de ce chapitre.

Les auteurs montrent notamment à quel point les conditions de vie durant l’enfance peuvent avoir des conséquences sur la santé à l’âge adulte. Ils mettent en évidence l’importance de comprendre le vécu des personnes pour pouvoir réfléchir à des politiques publiques qui viseront à améliorer la santé de la population dans le long terme. Agir sur le vécu des enfants aujourd’hui serait donc un levier important pour améliorer l’état général de santé des personnes âgées de demain.

Influence sur l’état de santé à l’âge adulte

L’impact des conditions de vie durant l’enfance intéresse actuellement bon nombre de chercheurs. Eduwin Pakpahan et ses coauteurs distinguent leurs effets directs et indirects sur la santé des 50 ans et plus dans une étude parue en 20173. Les choix de vie, eux-mêmes conséquences indirectes du vécu, peuvent-ils atténuer l’effet sur la santé de mauvaises conditions de vie durant l’enfance ?

En effet, si pour les auteurs, l’enfance est une étape clé qui façonne notamment le futur en termes d’état de santé, ce n’est pas le seul moment déterminant. Par exemple, les effets potentiellement négatifs d’une enfance vécue dans la pauvreté pourraient être compensés en partie par l’éducation, qui débouche souvent sur de meilleures conditions de vie. Il est à noter cependant que si l’éducation permet de sortir de la pauvreté, elle ne permet pas nécessairement d’aboutir à un meilleur niveau de santé si ce dernier n’était déjà pas bon durant l’enfance. Autrement dit, l’éducation n’aurait pas d’impact bénéfique significatif sur un mauvais état de santé hérité de l’enfance, mais pourrait améliorer les conditions de vie à l’âge adulte, ce qui permettrait dès lors de prendre mieux soin de sa santé.

Graphique 42 : caractéristiques personnelles observées et effets étudiés
* Pour cause de maladie. Source : Reproduction du Graphique 1, E. PAKPAHAN, R. HOFFMAN et H. KRÖGER (2017).

Le GRAPHIQUE 42 reprend schématiquement les caractéristiques de la population mises en évidence par les auteurs. Tous les liens (flèches) schématisés sur ce graphique sont testés statistiquement par les auteurs. La flèche partant des conditions de vie durant l’enfance (0 à 16 ans) vers l’état de santé après 60 ans représente l’effet direct. L’effet indirect du premier sur le second est représenté par toutes les étapes intermédiaires, passant par l’éducation, les conditions de vie à l’âge adulte, et les risques comportementaux.

 

Risques comportementaux

Les risques comportementaux reprennent l’ensemble des comportements observés dans SHARE qui sont facilement liés à un impact positif ou négatif sur l’état de santé. Dans cette étude, il s’agit de deux comportements principaux : le fait de fumer (ou non, y compris la fréquence) et le fait de pratiquer une activité physique (à intensité modérée ou vigoureuse). D’autres comportements sont présents dans SHARE mais pas dans cette étude, tels que la consommation d’alcool par exemple.

 

Selon les analyses des auteurs, l’état de santé d’une personne pendant son enfance a un effet direct significatif (positif, négatif) sur l’état de santé après 60 ans. Autrement dit, si la personne a eu des problèmes de santé durant son enfance, il est probable qu’elle déclare, après 60 ans, un mauvais état de santé, et inversement.

Le niveau d’éducation atteint, par ailleurs fortement influencé par le statut socioéconomique des parents, est associé à une atténuation des conséquences négatives des conditions de vie durant l’enfance sur la santé après 60 ans.

Toutefois, les mauvaises conditions de vie durant l’enfance déterminent aussi en partie les trajectoires de vie. Elles contribuent à fixer un niveau de santé plus ou moins faible à la fin de l’adolescence, et influence les comportements qui vont eux-mêmes impliquer un maintien ou une réduction, rapide ou lente, du niveau de santé à l’âge adulte et plus tard dans la vie.

Ces résultats sont similaires à ceux d’une autre étude, parue en 20184, dans laquelle ses auteurs étudient également les parcours de vie et leurs conséquences sur l’état de santé après 60 ans. Au lieu de s’intéresser aux conditions de vie à l’âge adulte de façon plutôt matérielle (emploi, revenu et patrimoine, comme schématisé sur le GRAPHIQUE 42), ils tentent de déterminer si d’autres facteurs marquants dans leurs trajectoires de vie influencent également la santé après 60 ans, comme le fait d’être en couple ou d’avoir des enfants.

Pour cette étude, Bruno Arpino et ses coauteurs utilisent principalement les données de SHARELIFE (vague 3, 2008-2009), combinées avec les données des deux premières vagues (2004-2007). Ils ont ainsi pu reconstruire les trajectoires de vie de plus de 12.000 répondants, entre leur 15e et 59e anniversaire.

Leurs conclusions vont dans le même sens que celles des auteurs de la première étude. Ils indiquent en effet le besoin de considérer le vécu en enfance et à l’âge adulte pour établir des politiques publiques qui visent un vieillissement en bonne santé. Davantage d’études devraient être réalisées pour déterminer les facteurs, de court et long terme, qui peuvent influencer l’état de santé dans les dernières années de vie. Notamment, les auteurs concluent qu’investir sur l’enfance constitue un bon retour sur investissement.

Privations, exclusion sociale et état de santé

Un autre article, toujours traitant de la santé des plus âgés et de ses déterminants, s’intéresse aux composantes causales de la relation entre la santé et les privations matérielles et sociales.

 

Privation matérielle et privation sociale

La privation matérielle est une situation où une personne ne peut se permettre un certain nombre de biens de la vie courante ou de services divers. Payer ses factures à temps, faire face à un imprévu financier, posséder un téléphone, etc. Statbel6, l’office belge de statistique, constate que 5 % des Belges se trouvent en situation de privation matérielle sévère en 2018. L’enquête EU-SILC, organisée par Statbel en Belgique, permet d’analyser avec précision ce concept.

L’enquête SHARE n’est pas en reste quant à ces considérations et permet de combiner ces facteurs avec des éléments de privation sociale. Ce dernier concept comprend, notamment, les difficultés à se rendre à la banque, à la pharmacie, le fait de ne participer à aucun groupe social ou encore le sentiment de confiance par rapport aux autres personnes. Il traduit l’isolement sur le plan social et le manque de support social.

Les personnes à risque d’exclusion sociale, telle que définie par les auteurs, sont celles qui se trouvent en grande difficulté dans les deux mesures de privation. Il s’agit donc des personnes les plus fragiles à ce niveau.

 

Michal Myck et ses coauteurs ont créé un nouvel indicateur d’exclusion sociale qu’ils étudient à la lumière de l’état de santé des personnes après 50 ans dans une étude parue en 20195. Les observations, captées par l’enquête SHARE, pour constituer ces indicateurs sont reprises sur le GRAPHIQUE 43.

La CARTE DE L’EUROPE 2 reprend les quatorze pays étudiés par ces auteurs et pour chacun la part de la population de 50 ans et plus courant un risque d’exclusion sociale.

La mesure d’exclusion sociale est fortement variable entre les pays étudiés dans l’étude. Quatre pays se distinguent : la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas et l’Autriche enregistrent relativement peu de personnes en situation de pauvreté. Dans ces populations, entre 2 et 5 % rencontrent les critères visés. À l’opposé, entre un cinquième et un quart de la population en Italie, Estonie et Israël seraient à risque. La Belgique se situe dans la moyenne.

Graphique 43 : privation matérielle et sociale dans share
Éléments utilisés par les auteurs pour leurs calculs, tirés de la vague 5 de SHARE (2012-2013). Source : Adaptation du tableau 1, M. MYCK, M. NAJSZTUB et M. OCZKOWSKA (2019).
Carte de l’Europe 2 : proportion de la population à risque d’exclusion sociale
Source : Reproduction du Graphique 2, M. MYCK, M. NAJSZTUB et M. OCZKOWSKA (2019). SHARE (2012-2013).

Le concept d’état de santé étudié par ces auteurs est plus étendu que précédemment. Au-delà de l’autoévaluation du propre état de santé, les auteurs prennent en compte les limitations physiques et les difficultés à réaliser certaines tâches, en plus d’étudier également la santé mentale par l’observation de symptômes de dépression (échelle EURO-D).

Grâce à une étude du changement de chaque composant de l’état de santé dans le temps, les auteurs concluent que les privations matérielles et sociales, et l’exclusion sociale qui en résulte, seraient l’une des causes d’un mauvais état de santé et également de sa dégradation. La privation sociale, mais pas la privation matérielle, impacterait également la durée de vie de façon négative.

 

Ce thème vous intéresse ? Nous vous proposons quelques statistiques complémentaires pour continuer la lecture.

Ces statistiques sont tirées de la vague 5 de SHARE, dont les données ont été collectées en 2012-2013.

 

Pour compléter les analyses de la première partie de ce chapitre, nous nous intéressons ci-après à quelques éléments propres aux conditions de vie des répondants de SHARE lorsqu’ils étaient enfants, âgés de 10 ans environ. Ces éléments ont été collectés lors de la vague 5 (2012-2013).

Le GRAPHIQUE 44 montre la situation financière du ménage des parents durant l’enfance. La Belgique se situe parmi les pays dans lesquels la population âgée aujourd’hui de 50 ans et plus a connu pendant son enfance de meilleures conditions de vie. À titre d’exemple, au sein de la population de langue néerlandophone en Belgique, 29 % estiment que leur famille connaissait une « assez bonne » situation financière.

Graphique 44 : situation financière du ménage, lorsque âgé entre 0 et 15 ans
Pays classés par ordre alphabétique. Source : SHARE (2012-2013).

Enfin, le GRAPHIQUE 45 reprend le nombre de pièces « à vivre »7 par personne et par ménage durant l’enfance des individus interrogés pour SHARE. Ce nombre, que nous comparons entre différentes régions d’Europe et la Belgique, est indicatif des conditions de vie durant l’enfance.

Le nombre moyen de pièces est représenté sur une échelle d’un à trois. Nous pouvons noter qu’environ 80 % des ménages des pays du nord et de l’ouest-centre ont au maximum une pièce par personne (64 % dans le cas de la Belgique). En retournant la statistique, nous pouvons dire qu’il n’y a que 20 % des ménages qui ont davantage de place (36 % pour la Belgique). Dans les pays du sud et de l’est, cette proportion se réduit à 5 et 2 % respectivement.

Graphique 45 : nombre moyen de pièces à vivre par personne habitant le ménage, à l’âge de 10 ans
Pays du nord : Danemark et Suède ; pays de l’ouest-centre : Autriche, Allemagne, Belgique, France et Luxembourg ; pays du sud : Espagne et Italie ; pays de l’est : Estonie, Slovénie et Tchéquie. Source : SHARE (2012-2013).

Comment expliquer ces différences ? Il y a certainement des écarts dus aux différences culturelles et historiques, ainsi qu’à l’évolution socioéconomique de ces pays dans un passé récent.

Néanmoins, il est intéressant de noter que lorsqu’on pose la question de la taille du ménage à l’âge de 10 ans, les réponses obtenues placent les quatre régions à un niveau similaire. En effet, la moyenne par pays oscille entre 5 et 6 personnes vivant dans le ménage du répondant durant son enfance, tandis que le nombre de pièces à vivre varie entre 2 et 5.

 

Ce qu’il faut retenir

Les études mentionnées dans ce chapitre, bien que différentes méthodologiquement, s’intéressent aux effets que peuvent engendrer des conditions de vie défavorables durant l’enfance, sur la santé à l’âge adulte et particulièrement après 50 ans.

L’enfance est en effet une période de la vie cruciale pour le développement humain. C’est en quelque sorte le moment où tous les chemins s’ouvrent ou se ferment, en termes de santé, d’opportunités d’éducation, etc., selon le bagage accumulé dans les premières années de vie.

Au vu de leurs résultats, les auteurs souhaitent que les décideurs prennent davantage compte de l’ensemble du vécu des personnes pour l’élaboration de politiques relatives à la santé des personnes âgées. C’est uniquement en comprenant ces mécanismes de long terme que ces politiques pourraient démontrer leur efficacité. Ensuite, il leur paraît clair qu’un investissement améliorant les conditions de vie aux bas âges est primordial. Sans oublier qu’une grande partie de cette influence passe par l’éducation, dans la mesure où elle aurait les moyens d’atténuer les conséquences négatives de ces conditions familiales défavorables durant l’enfance.

 

L’apport de SHARE pour ce sujet

  • Caractère international : les données de tous les pays analysés ont été combinées pour améliorer la qualité prédictive des modèles estimés et, au même moment, pour tenir compte des différences importantes observées.

  • Ces études s’intéressent aux conditions de vie connues durant l’enfance et à leurs conséquences potentielles sur la santé à l’âge adulte.

  • Pour y arriver, les auteurs utilisent les données rétrospectives de la 3e vague de SHARE (2008-2009), combinées à d’autres vagues. La caractéristique longitudinale des données leur a permis d’étudier l’évolution de l’état de santé dans le temps et ainsi dégager des conclusions encore plus fortes.

  • Les résultats de recherches montrent que l’enfance est une période primordiale et qu’il est nécessaire de s’atteler à l’amélioration des conditions de vie des enfants pour améliorer l’état de santé de la population âgée dans le long terme.

 

1 Source : Eurostat (silc_peps01 pour les moins de 16 ans), consulté en janvier 2020.

3 E. Pakpahan, R. Hoffmann et H. Kröger, « The long arm of childhood circumstances on health in old age: Evidence from SHARELIFE », Advances in Life Course Research, 2017, 31, pp. 277-282.

4 Br. Arpino, J. Gumà et A. Julià, « Early-life conditions and health at older ages: The mediating role of educational attainment, family and employment trajectories », PLoS ONE, 2018, 13(4):e0195320.

5 M. Myck, M. Najsztub et M. Oczkowska, « Implications of Social and Material Deprivation for Changes in Health of Older People », Journal of Aging and Health, 2019, pp. 1-25.

7 Les pièces « à vivre » incluent les chambres, salons, salles à manger, cuisines, etc. Les caves, greniers ou débarras en sont exclus.

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La vie après 50 ans Copyright © 2021 by Xavier Flawinne et Sergio Perelman is licensed under a Licence Creative Commons Attribution 4.0 International, except where otherwise noted.

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