14 Reporter l’âge de départ à la pension : une solution pour tous ?

En Europe et dans l’ensemble des pays industrialisés, les régimes publics de retraite font face à un problème croissant de soutenabilité financière. Ce problème est dû à l’augmentation rapide du budget de ces régimes, provoquée par l’arrivée massive des baby-boomers à l’âge de la retraite. Cette soutenabilité est également mise à mal par l’impossibilité pour ces régimes de retraite d’accroitre le niveau des contributions, déjà fort élevé, des générations moins nombreuses de jeunes travailleurs.

Face à cette insoutenabilité annoncée, les réformes des régimes de retraite se sont focalisées dans la plupart des pays sur le report de l’âge de départ effectif à la retraite ou, autrement dit, sur l’allongement de la vie active.

Ces réformes visent à inciter les travailleurs actifs à retarder, autant que possible, le moment de leur départ à la retraite, en particulier en augmentant l’âge « normal », aussi appelé âge « pivot », fixé par le législateur. La fixation de l’âge normal du départ à la retraite – l’âge auquel vous avez droit à une pension complète moyennant un minimum d’années de carrière – est en effet un thème récurrent des réformes non seulement en Belgique mais également en Europe ces dernières décennies.

Une réflexion sur le système de retraite n’est pas inintéressante, car le vieillissement de la population, sa longévité, bouscule un système créé à l’époque où l’espérance de vie ne dépassait pas 65 ans en moyenne. Un changement est nécessaire pour adapter ce système à la nouvelle norme démographique, mais aussi sociétale.

Graphique 51 : âge effectif et âge normal de départ à la retraite
Pays classés en fonction de l’âge effectif de départ à la retraite des hommes, du plus grand au plus petit.Source : Statistiques OCDE (2017), Vieillissement et politiques de l’emploi.

Ce chapitre s’intéresse à ce point de focalisation qu’est l’âge de départ à la retraite. Faut-il encore et toujours l’augmenter ? Est-ce une solution qui convient à tout type de travailleur ?

Pour démarrer la réflexion, nous présentons sur le GRAPHIQUE 51 l’âge effectif et normal de départ à la retraite, pour 23 pays européens ayant participé à une vague de SHARE.

 

Âge normal vs effectif de départ à la retraite

Ces termes reviennent régulièrement lors de discussions et débats dans l’espace public, mais ils peuvent parfois prêter à confusion. Leur signification est pourtant bien différente : l’âge « normal » ou « légal » de départ à la retraite est l’âge correspondant, théoriquement, à une carrière complète de travail (45 ans). En Belgique, cet âge est actuellement de 65 ans, mais sera relevé progressivement à 67 ans entre 2025 et 2030. Toujours en Belgique, il est possible d’anticiper sa pension moyennant un minimum d’années de carrières, qui incluent les périodes dites « assimilées » (maternité, chômage, maladie-invalidité, crédit-temps, etc.).

À l’opposé d’un âge théorique, basé sur des textes de loi, l’âge « effectif » de départ à la retraite correspond à l’âge moyen d’arrêt définitif de l’activité professionnelle telle qu’observée dans l’ensemble de la population. En effet, cet âge moyen coïncide à l’arrêt définitif de toute activité professionnelle, indépendamment des circonstances.

 

Les pays représentés sur ce graphique sont ordonnés en fonction de l’âge de départ effectif des hommes. Nous pouvons y observer que ces derniers prennent leur retraite plus tard que les femmes, hormis au Luxembourg et dans une moindre mesure en France.

De plus, cet âge de départ effectif varie fortement en fonction du pays observé. En effet, les Israéliens et Portugais sont ceux qui prennent leur retraite le plus tard, en moyenne entre 69 et 70 ans pour les hommes et entre 65 et 66 ans pour les femmes, tandis que cette moyenne se situe à près de 60 ans pour les Luxembourgeois et près de 61 pour les Luxembourgeoises. On remarque également que, dans le cas de la Belgique, l’écart entre l’âge normal et l’âge effectif est l’un des plus élevés : en moyenne 3,3 et 4,9 ans parmi les hommes et les femmes, respectivement.

Touchant en partie aux conditions de vie des personnes, et donc nécessairement au thème de l’emploi et de la retraite, SHARE est une source riche d’information sur les circonstances entourant le départ à la retraite.

Dans un article de 2018, Kathrin Komp1 discute de l’augmentation généralisée de l’âge effectif de la retraite, et tente de déterminer si cette hausse a été influencée d’une quelconque manière par le report de l’âge normal dans des pays européens et par la crise économique de 2008.

L’auteure utilise les données des cinq premières vagues de l’enquête (2004-2013) pour onze pays européens2 et conserve pour ses analyses près de 4.000 personnes ayant pris leur retraite en 2005-2006 ou 2012-2013. Le choix de ces deux périodes permet de comparer les situations individuelles avant et après la crise économique de 2008. Pour ce faire, les variations du produit national (PIB) et du taux de chômage dans ces pays et entre ces deux périodes sont également prises en considération pour estimer leur impact. C’est dans ce contexte que l’effet potentiel des réformes des régimes de retraite est étudié. En particulier, l’auteure prend en compte les changements intervenus dans les âges légaux de départ à la retraite dans chaque pays, lesquels peuvent d’ailleurs avoir varié différemment pour les hommes et les femmes.

Des caractéristiques personnelles comme le genre, l’âge, la santé, le fait d’être en couple, ou encore la composition du ménage peuvent affecter le moment choisi du départ à la retraite, comme le montre déjà la littérature scientifique. En revanche, l’influence des caractéristiques institutionnelles y est moins étudiée, telles que les règles fixées pour le calcul du montant de la pension (taux de remplacement, actualisation des salaires perçus, pénalisations en cas d’anticipation, etc.) et, bien entendu, les réformes reportant l’âge légal de la retraite.

D’après les résultats de cet article, la hausse de l’âge effectif du départ à la retraite que l’on peut observer sur le GRAPHIQUE 52 a bien été influencée par les réformes, mais moins par la crise de 2008. Pour les auteurs, les conséquences de la crise auraient pu engendrer un retard du départ à la retraite, notamment, à un passage plus fréquent au chômage d’une part significative de la population. Or, il apparaît qu’une augmentation du chômage n’a pas systématiquement accompagné la crise de 2008, et qu’aucun résultat significatif ne lie les deux éléments dans les analyses de l’auteure.

Graphique 52 : âge effectif moyen du départ à la retraite
Âge effectif moyen du départ à la pension, hommes et femmes confondus. L’association du bleu clair et bleu foncé (addition) représente l’âge effectif en 2012-2013. Les pays sont ordonnés en fonction de la taille de l’écart entre 2012-2013 et 2005-2006, du plus grand au plus petit. Source : Adaptation du tableau 4, K. KOMP (2018). SHARE (2004-2013).

Les pays sont ordonnés de gauche à droite en fonction de l’augmentation entre 2006 et 2013 de l’âge effectif moyen de départ à la retraite. Ainsi, les Pays-Bas et la Belgique sont les pays où, en moyenne, le départ a été le plus retardé, avec plus de trois ans d’écart entre les deux périodes, parmi les pays étudiés.

L’auteure fait deux observations. Premièrement, les inégalités concernant l’âge de départ à la retraite se réduisent mais, dans le même temps, la manière de le faire est différente : davantage de personnes passent, avant de prendre leur retraite, par une période de chômage, au lieu de la prendre directement après une période d’activité professionnelle. Deuxièmement, les caractéristiques individuelles (sexe, niveau de diplôme, niveau de santé, etc.) impactent moins fortement la décision de départ à la retraite que par le passé. Ce dernier point est sans doute la conséquence d’une tentative d’homogénéisation de l’âge effectif, notamment entre hommes et femmes.

Notons que l’augmentation de l’âge effectif du départ à la retraite a aussi été facilitée par une réduction significative dans certains pays des possibilités de départ à la retraite anticipée, en Belgique comme ailleurs.

Les politiques à la base de la hausse de l’âge effectif semblent donc avoir rempli leurs objectifs. Mais est-ce bénéfique pour tout le monde ? Si la viabilité du système de retraite est un rien meilleur, certaines personnes peuvent souffrir d’un rallongement de leur période d’activité, mais comme nous l’avons vu dans d’autres chapitres, se maintenir actif(ve) professionnellement ou autrement reste bénéfique pour la santé.

Qui travaille au-delà de l’âge normal de la retraite ? Comment se portent ceux qui poursuivent leur activité ? C’est pour répondre à ces questions que Morten Wahrendorf et ses coauteurs ont utilisé les données de la quatrième vague de SHARE (2010-2011) pour produire un article paru en 20173. Ils analysent les données de près de 18.000 répondants âgés entre 65 et 80 ans de seize pays participants4.

Parmi ces personnes, 4,3 % déclaraient toujours travailler. Leur étude, résumée dans la suite de ce chapitre, consiste précisément à comprendre les différences, en termes de santé notamment, entre ceux qui continuent à travailler et ceux qui sont retraités.

Le profil des personnes qui travaillent toujours après 65 ans est assez spécifique. En effet, comparé aux statistiques des retraités de la même tranche d’âge, nous y trouvons davantage d’hommes que de femmes, ayant un niveau de diplôme plus élevé et un patrimoine également bien plus élevé que la moyenne des retraités. Ceci s’explique en partie par que le fait que nous retrouvons, parmi les 65+ qui travaillent toujours, une plus large proportion d’employeurs, de cadres ou d’indépendants. Ces caractéristiques individuelles sont présentées sur le TABLEAU 16.

Cette plus forte présence de cadres, d’indépendants ou d’employeurs peut être expliquée de deux façons. D’abord, les personnes très compétentes pourraient continuer à travailler parce qu’elles le souhaitent, même si leur pension et leur patrimoine suffiraient pour maintenir leur niveau de consommation.

Ces personnes, majoritairement dans un emploi plutôt de réflexion, ont généralement des conditions de travail relativement favorables. À l’opposé, certaines d’entre elles, en particulier dans les métiers d’indépendant, sont probablement poussés à travailler plus longtemps en raison du montant peu élevé de leur pension5.

Qu’en est-il de l’état de santé de ces deux groupes ? Les auteurs ont comparé différents indicateurs : niveau de santé (autoévalué), symptômes de dépression et fonctions cognitives, parmi d’autres.

Ces indicateurs offrent, de manière indirecte, une vue assez fidèle de l’état de santé. Le GRAPHIQUE 53 reprend les six indicateurs choisis par les auteurs. Ils confirment que les personnes qui restent actives professionnellement sont, en moyenne, en meilleure santé.

Tableau 16 : caractéristiques sociodémographiques des 65+
Calculs réalisés pour les personnes de 65 à 80 ans. Pour les retraités, les chiffres se rapportent au dernier emploi effectué. Source : Adaptation du tableau 1, M. WAHRENDORF et al. (2017). SHARE (2004-2013).
Graphique 53 : prévalence d’une santé médiocre
Calculs réalisés pour les personnes de 65 à 80 ans. Source : Adaptation du graphique 1, M. WAHRENDORF et al. (2017). SHARE (2004-2013).

Systématiquement pour tous les indicateurs concernant les personnes de 65 à 80 ans, les retraités affichent, en moyenne, des scores plus élevés que les personnes qui déclarent être toujours actives professionnellement.

C’est le cas pour l’indicateur de qualité de vie CASP, dont il a déjà été question au CHAPITRE 8, mais également pour les symptômes pouvant être associés avec un état de dépression ainsi que pour les limitations physiques, confirmées par des résultats au test de force de préhension. Tant la santé mentale que physique semble donc être meilleure chez les personnes qui continuent à travailler que chez les retraités.

 

 

Force de préhension

La force de préhension se réfère simplement à la force que vous pouvez dégager lorsque vous serrez un objet. C’est en quelque sorte la force maximale de votre poignée de main.

Dans SHARE, le test de la force de préhension existe depuis le début et est réalisé à chaque vague. Il permet d’observer l’évolution de la force des répondants dans le temps. Aussi utilisée notamment dans les grandes études sœurs américaine et anglaise (HRS et ELSA respectivement), cette mesure de la force du haut du corps est reconnue comme étant un très bon prédicteur de l’état de santé physique au fil des ans. Parmi d’autres marqueurs biologiques utilisés dans le cadre de SHARE, celui-ci joue un rôle central.

 

Cela dit, il ne faut pas y voir la preuve d’un lien de cause à effet. Nous avons vu que les personnes qui restent actives professionnellement au-delà des 65 ans ont des caractéristiques qui leur permettent sans doute de bénéficier dès le départ d’une meilleure santé. Le cas contraire est également possible. L’état de santé, physique ou mentale, aurait pu avoir un rôle déterminant dans l’arrêt définitif de toute activité professionnelle, à l’encontre de leur volonté.

 

Ce thème vous intéresse ? Nous vous proposons quelques statistiques complémentaires pour continuer la lecture.

Ces statistiques sont tirées de la vague 6 de SHARE, dont les données ont été collectées en 2014-2015.

 

Pour essayer d’apporter quelques éléments supplémentaires au tableau brossé dans ce chapitre, nous complétons celui-ci avec quelques informations concernant les conditions d’emploi et l’âge de départ effectif à la retraite.

Le GRAPHIQUE 54 montre dans quelle mesure les travailleurs âgés de 50 ans et plus sont d’accord avec une série d’affirmations, certaines positives et d’autres négatives, portant sur les conditions dans lesquelles ils exercent leur activité professionnelle.

Sur une échelle de [absolument d’accord ; d’accord ; pas d’accord ; absolument pas d’accord], les pourcentages reprennent les personnes qui sont au minimum d’accord avec ces affirmations. Nous pouvons distinguer sur ce graphique les pourcentages moyens au sein de la population belge francophone et néerlandophone ainsi que pour l’ensemble des pays SHARE en 2015.

Si l’on s’intéresse aux affirmations négatives, ce sont les Belges francophones qui, en moyenne, bénéficient de conditions de travail plus favorables : le travail est physiquement pénible pour 32 % d’entre eux (contre 44 % pour les néerlandophones et 50 % pour la moyenne SHARE), ils sont 41 % à se sentir sous pression à cause d’une lourde charge de travail (contre 50 et 48 %), et ils sont 61 % à trouver que leur emploi n’est pas assez sécurisé (contre 76 et 73 %), entre autres.

Graphique 54 : proportion de personnes en accord avec les affirmations suivantes, liées aux conditions de travail
Tous les travailleurs de plus de 50 ans sont inclus dans ces calculs. Les répondants pouvaient se déclarer « tout à fait d’accord, d’accord, pas d’accord, ou pas du tout d’accord » face à des affirmations, résumées sur ce graphique. Ces calculs reprennent les « tout à fait d’accord » et « d’accord ». Source : SHARE (2004-2013).

En revanche, lorsqu’on s’intéresse aux caractéristiques positives (à droite sur ce graphique), une grande proportion des travailleurs âgés sont majoritairement d’accord avec ces affirmations, à l’exception de l’adéquation du salaire. Ainsi, à titre d’exemple, francophones et néerlandophones disent recevoir suffisamment de soutien sur leur lieu de travail à environ 68 %, contre moins de 55 % pour l’ensemble des pays SHARE6. Cependant, ils ne sont que 17 et 13 %, respectivement pour les francophones et néerlandophones, à trouver leur salaire adéquat vu leurs efforts et résultats. Les Belges sont également relativement moins nombreux que la moyenne SHARE à admettre recevoir une reconnaissance suffisante dans leur activité professionnelle.

Ces statistiques sont intéressantes mais uniquement à titre indicatif, car elles pourraient donner lieu à une image biaisée de la situation lors d’une analyse plus approfondie. En effet, nous ne pouvons pas exclure qu’un certain nombre de personnes aient décidé de prendre leur retraite de manière anticipée en raison de mauvaises conditions de travail. Le cas échéant, l’échantillon analysé ne serait pas parfaitement représentatif.

Enfin, le GRAPHIQUE 55 reprend l’évolution de l’âge de départ effectif à la retraite tel qu’observé dans SHARE en vague 6 (2014-2015). Nous distinguons deux groupes de répondants retraités : ceux ayant pris leur retraite avant 2010 et les autres depuis. La moyenne des pays SHARE, indiquée par les lignes horizontales en pointillé sur le graphique, a augmenté de trois ans entre ces deux périodes, passant de 59 à 62 ans. Cette hausse a lieu à des degrés divers dans tous les pays, sans exception, et coïncide avec l’augmentation du taux d’emploi des 50+ observé au travers de l’enquête sur les forces de travail d’EUROSTAT7.

Graphique 55 : évolution de l’âge de départ effectif à la retraite
Ce graphique reprend l’âge effectif de départ à la retraite pour deux groupes de retraités observés en 2014-2015 (vague 6) : ceux ayant pris leur retraite avant 2010 (bleu clair) et ceux l’ayant prise entre 2010 et 2015 (l’addition du bleu clair et du bleu foncé). Source : SHARE (2014-2015).

 

Ce qu’il faut retenir

La soutenabilité financière des régimes de retraite est un thème récurrent de débat dans la plupart des pays européens. Non sans raison, étant donné le rapide allongement de la vie et l’arrivée de la génération des baby-boomers aux âges avancés.

Dans ces débats, et sous l’impulsion de l’Union européenne, l’âge effectif de départ à la retraite est souvent considéré comme la pierre angulaire qui pourrait, s’il augmentait, améliorer la situation.

En Europe, il existe une grande hétérogénéité en matière d’institutions et de règles qui, de manière directe ou indirecte, influencent l’âge auquel les travailleurs quittent la vie active.

Néanmoins, l’âge effectif de départ à la retraite aussi bien des hommes que des femmes a augmenté significativement en l’espace de deux décennies dans l’ensemble des pays auscultés par SHARE, comme nous avons pu le constater dans la première étude présentée dans ce chapitre.

Cela a-t-il été au détriment de leur santé ou de leurs conditions de travail ? Ce sont les questions que se sont posées les auteurs de la deuxième étude. Ils en concluent que ce ne serait pas le cas.

Au contraire, les travailleurs âgés sont en moyenne en meilleure santé et bénéficient de conditions de travail favorables, mais ces résultats demandent confirmation. En particulier par des études qui tiendront compte de biais éventuels dus au caractère endogène de la décision individuelle de quitter la vie active, elle-même dépendant de l’état de santé et des conditions de travail.

 

 

 

L’apport de SHARE pour ce sujet

  • Son caractère international : les deux études reprises pour illustrer le thème de ce chapitre comparent les populations européennes sur un court laps de temps. Utilisant des vagues différentes de l’enquête, les auteurs analysent entre onze et seize pays, dont la Belgique.

  • Les deux études s’intéressent aux parcours de vie des individus et en particulier au moment où ces derniers décident de cesser toute activité professionnelle. La première s’intéresse aux possibles causes de l’augmentation de l’âge effectif de départ à la retraite, et la deuxième aux différences entre travailleurs et retraités en termes de santé physique et mentale.

 

1 K. Komp, « Shifts in the realized retirement age: Europe in times of pension reform and economic crisis », Journal of European Social Policy, 2018, vol. 28, (2), pp. 130-142.

2 Ces pays sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Suède, Suisse et Tchéquie.

3 M. Wahrendorf, B. Akinwale, R. Landy, K. Matthews et D. Blane, « Who in Europe Works beyond the State Pension Age and under which Conditions? Results from SHARE », Journal of Population Ageing, 2017, vol. 10, n° 3, pp. 269-285.

4 Ces pays sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Estonie, France, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie, Suède, Suisse et Tchéquie.

5 En règle générale, un travailleur indépendant verse au cours de sa vie active des cotisations moins élevées aux régimes publics de pension qu’un travailleur salarié, dans les mêmes conditions. À titre d’exemple, en Belgique, les travailleurs indépendants versent uniquement des cotisations personnelles à ces régimes. Quant aux travailleurs salariés, leurs cotisations personnelles sont doublées par les contributions de l’employeur. Cette différence se retrouve dans le montant des pensions versées aux uns et aux autres.

6 La question du soutien est posée ainsi : « Au travail, je reçois un soutien approprié dans les situations difficiles ».

7 A. Aliaj, X. Flawinne, A. Jousten, S. Perelman et L. Shi, « Old-age employment and hours of work trends: empirical analysis for four European countries », IZA Journal of European Labor Studies, 2016, vol. 5, n° 16.

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La vie après 50 ans Copyright © 2021 by Xavier Flawinne et Sergio Perelman is licensed under a Licence Creative Commons Attribution 4.0 International, except where otherwise noted.

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