section 3 : le système génital

Section 3

Le système génital

Le système génital permet de remplir plusieurs fonctions (voir chapitre 3) :

  • la production des gamètes, ovule et spermatozoïde
  • la copulation, la fécondation, la croissance de l’embryon puis du fœtus et l’accouchement
  • la production de la majorité des hormones sexuelles
  • la nutrition du nouveau-né

Le système génital se divise en organes génitaux internes et externes suivant qu’ils sont localisé au sein du tronc ou sur sa surface externe:

Les organes génitaux internes regroupent

  • Chez la femme, les ovaires, les trompes, l’uterus et la majeure partie du vagin
  • Chez l’homme, la prostate et une partie des voies séminales

Les organes génitaux externes partent de structures comparables ayant évolué différemment pour donner au niveau du périnée antérieur,

  • Chez la femme le mont de Vénus et la vulve (grandes et petites lèvres) s’ouvrant sur le méat uréthral et l’orifice vaginal, entourés et surmontés des structures érectiles (clitoris et bulbes du vagin)
  • Chez l’homme, le scrotum et la verge.

Au niveau externe, il convient d’ajouter

  • Chez la femme le développement de la glande mammaire
  • Chez l’homme, la migration de la gonade, le testicule, au niveau du scrotum

A partir de structures communes s’opère une différenciation vers le sexe femelle ou mâle. Cette origine commune se retrouve dans la correspondance des composants présents chez l’individu différencié (figure 10-25, voir aussi section 1 de ce chapitre)

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Figure 1025

Correspondances des composants des OGE dans les deux sexes

1= Os coxal, 2 = levator ani, 3 = corps caverneux, 4 = tissu spongieux, 5 viscères (urèthre, vessie, rectum), 6 = membrane périnéale

A : Vue inférieure du losange périnéal chez la femme

B : Vue inférieure du losange périnéal chez l’homme

En cartouches, coupes frontales réalisées suivant les plans c-d, e-f et transversale suivant le plan g-h.

Le système génital féminin

A) les organes génitaux internes

L’uterus (figure 10-26) est un organe pelvien sous péritonéal dans sa portion inférieure et fixé par des mésos latéraux (ligament large) dans sa portion supérieure.

L’utérus se divise en

  • Corps utérin
  • Fond uterin
  • Col utérin uni au corps au niveau de l’isthme.

Observé sagittalement, l’utérus s’incline en avant sur le dôme vésical, dessinant un angle avec l’axe de la cavité vaginale : l’antéversion utérine. L’axe propre de l’utérus est également angulé vers le bas et l’avant : l’antéflexion utérine.

L’utérus est constitué d’un épais muscle lisse creusé de la cavité utérine en son centre et tapissé de péritoine sur sa face externe supérieure. La cavité utérine est tapissée d’une muqueuse particulière, l’endomètre. L’endomètre de la puberté à la ménopause subit des transformations cycliques liées aux influences des hormones stéroïdes sexuelles (œstrogène et progestérone) qui le préparent chaque mois à permettre l’implantation de l’ovule fécondé, sans quoi il desquame (menstruations) pour redémarrer un nouveau cycle de modifications. La cavité utérine communique

  • au niveau du fond utérin avec les trompes utérines
  • au niveau du col (canal cervical) avec la cavité vaginale.

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Figure 10-26

Urus

A : Utérus et vagin (= 4) vus de face, 1 = sac péritonéal, 2 = espace sous péritonéal (endopelvien), 3 = périnée, 5 = membrane périnéale, 6 = levator ani, 7 = ovaire, 8 = trompe utérine

B : Utérus et vagin vus de profil, entre la vessie (ocre) et le rectum (bleu). Traits rouges = angle d’antéflexion utérine, traits verts = angle d’antéversion utérine.

C : utérus vu en coupe : 11 = fond, 12 = corps, 13 = isthme, 14 = col, 15 = cul de sac vaginal, 16 = cavité utérine, 10 = isthme tubaire, 9 = ampoule tubaire, 8 = pavillon tubaire

En cartouche, coupe sagittale du pelvis, * = vessie, ° = rectum

Les trompes utérines (figures 10-26 et 10-27) s’ouvrent dans la cavité péritonéale au niveau du pavillon bordé de franges (infundibulum tubaire). Ce tube présente une zone plus large, l’ampoule, lieu de la fécondation, avant de se connecter avec la cavité utérine au niveau de l’isthme tubaire qui formera un angle avec la cavité utérine. La muqueuse tubaire est ciliée et permet la progression du zygote de l’ampoule vers la cavité utérine où se fera l’implantation. La trompe est reliée par un méso (mésosalpynx) au méso utérin (mésomètre ou ligament large). En position anatomique normale les trompes sont basculées vers le bas, derrière le corps utérin, au contact des ovaires.

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Figure 10-27

Trompes utérines, ovaires, ligament large

A : Trompe isolée: 1 = pavillon bordé des franges ( = 2), 3 = ampoule, 4 = portion isthmique

B : Vue oblique antérieure gauche de l’utérus recouvert du péritoine (= 5) dessinant le ligament large : 6 = ligament rond de l’utérus, 7 = parasalpynx (méso de la trompe), 8 = ovaire, 9 = mésoovarii, 10 = vaisseaux ovariens, 11 = uretère gauche, 12 = paramètre, paracervix et paracolpos (ligaments endopelviens de fixation de l’utérus et du vagin (=13))

Les ovaires (figure 10-27) sont également considérés comme des organes intrapéritonéaux, tapissés de péritoine et reliés au mésomètre par un méso (méso-ovarii). Pelviens, ils reçoivent leur vascularisation de la région lombaire (artères et veines ovariennes). Ils peuvent être considérés comme une glande mixte

  • Exocrine par sa libération de l’ovule
  • Endocrine par ses sécrétions stéroïdiennes (Œstrogène, progestérone…)

Le vagin est une cavité tubulaire ouverte au niveau périnéal et s’emboitant au pourtour du col utérin pour dessiner un replis circulaire, les cul-de-sac vaginaux (ou fornix du vagin) antérieur, latéraux et postérieur. Il repose sur la paroi rectale elle-même appuyée sur la portion horizontale du levator ani (figure 10-26)

B) les organes génitaux externes

La vulve (figure 10-28) est délimitée latéralement par deux replis cutané pigmenté et pileux, riches en fibres musculaires lisses, les grandes lèvres qui débutent antérieurement au niveau du mont de Vénus, en regard de la symphyse pubienne.

Parallèles et internes aux grandes lèvres se trouvent des replis cutanéo-muqueux glabres, les petites lèvres. Celles-ci se poursuivent par des commissures

  • antérieure formant un replis enrobant le corps du clitoris, le capuchon clitoridien
  • postérieure appelée fourchette postérieure.

Les petites lèvres délimitent un espace, le vestibule vulvaire, comportant en avant le méat uréthral externe et en arrière l’infundibulum vaginal partiellement obturé par la membrane hyménéale ou ses résidus.

Plusieurs glandes situées en profondeur s’abouchent dans cet espace, les glandes de Bartholin situés dans la profondeur des grandes lèvres et les glandes para-uréthrales de Skene.

Le système érectile est constitué

  • Des corps caverneux fusionnés médialement pour former le corps clitoridien et fixés sur les branches ischio-pubiennes sous l’attache de la membrane périnéale (racines du clitoris)
  • Des bulbes spongieux formant deux structures érectiles entourant l’orifice vaginal et remontant antérieurement en para-uréthral : les bulbes du vagin.

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Figure 10-28

Vulve

A : Vulve: vue inférieur (position gynécologique), 1 = mont de Vénus, 2 = grandes lèvres, 3 = petites lèvres, 4 = anus

B : Idem, 5 = capuchon du clitoris, 6 = gland clitoridien, 7 = méat uréthral, 8 = vagin (introïtus), 9 = hymen, 10 = vestibule

C : idem, par transparence : 11 = pubis, 12 = ischion, 13 = coccyx, 14 = bulbes du vagin (tissu spongieux), 15 = racines du clitoris ( tissu caverneux)

La glande mammaire (figure 10-29) se développe dans l’espace sous cutané en regard du grand pectoral dont l’aponévrose fournit des extensions intra-glandulaires appelées ligament suspenseur. La glande mammaire est de type exocrine (voir chapitre suivant), sa croissance est stimulée par les hormones stéroïdes femelles (œstrogène, progestérone) et ses sécrétions par la prolactine d’origine hypophysaire antérieure (hormone peptidique). Elle est formée d’acinus glandulaire (lobules) connectés aux canaux galactophores et sinus lactifères qui convergent vers le mamelon ou papille mammaire entourée de l’aréole du sein.

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Figure 10-29

Glande mammaire

A : Vue de face: 1 = glande mammaire et son prolongement axillaire = 2

B : Vue de profil: 3 = aréole, 4 = mamelon, 5 = sillon inframammaire

C : Vue en coupe sagittale : 6 = M. sous clavier, 7 = M. petit pectoral, 8 = M. grand pectoral, 9 = ligament suspenseur, 10 = lobule mammaire

B) Le système génital masculin

A) les organes génitaux internes

Ils comportent la glande prostatique, la plus longue partie des voies séminales (transport des spermatozoïdes du testicule vers la prostate) et le carrefour sémino-urinaire (abouchement des voies séminales dans l’urèthre prostatique).

La prostate (figure 10-30) entoure les premiers centimètres de l’urèthre, sous le col vésical. Cette glande exocrine endo-pelvienne se présente comme un cône à base supérieure, aplati d’avant en arrière de 15 cm3 de volume chez un homme jeune (volume et forme d’une châtaigne). Ainsi la base vésicale répond à la base prostatique (légèrement oblique) et l’apex prostatique est traversé par l’urèthre qui de « prostatique » devient « sphinctérien » (ou membranaire). En coupe sagittale, l’urèthre intra prostatique dessine une angulation au sein de laquelle se trouve une excroissance : le veru montanum ou colicullus seminalis. Le veru montanum présente les deux méats éjaculatoires de part et d’autre d’une dépression centrale, résidu de l’insertion basse des canaux paramésonéphrotiques : l’utricule prostatique. La pointe inférieure du trigone vésical atteint le veru-montanum.

En coupe transversale, les glandes prostatiques s’arborisent postéro-latéralement et s’abouchent dans les sillons dessinés au niveau uréthral par le véru montanum, entre le véru montanum et l’apex prostatique (pour cette raison on parle en réalité d’urèthre prostatique pour cette portion de l’urèthre intra-prostatique et d’urèthre pré-prostatique pour la portion située entre le col et le veru montanum). Les sécrétions prostatiques combinées à celles des vésicules séminales et des glandes uréthrales annexes constituent l’essentiel des 3 à 5 ml de l’éjaculat.

Histologiquement la prostate est subdivisée en différentes régions responsables de certaines évolutions pathologiques relativement spécifiques à une région donnée.

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Figure 10-30

Prostate et voies séminales abdomino-pelviennes

A : Vue schématique de face de la prostate: 1 =base, 2 = apex, 3 = urèthre, 4 = déférent, 5 = veru montanum

B : Bloc vésico prostatique vu de face: 6 = vessie, 7 = urèthre bulbaire, 8 = uretère

C : Bloc vésico prostatique vu de dos: 9 = vésicule séminale, 10 = ampoule déférentielle, 11 = déférent, 12 = canal éjaculateur

D : Coupe sagittale médiane suivant a-b

E : Coupe transversale suivant c-d montrant la disposition des glandes prostatiques

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Figure 10-31

Carrefour des voies séminales et urinaires

A : Vue antéro supérieure: 1 = vésicule séminale, 2 = déférent, 3 = ampoule déférentielle, 4 = canal éjaculateur, 5 = méat uréthral interne, 6 = prostate, 7 = urèthre bulbaire avec agrandissement de l’urèthre prostatique: 8 = méat du canal éjaculateur, 9 = utricule prostatique et 10 = veru montanum (ou colliculus séminalis)

B : Vue identique vessie transparente en place: 11 = uretère, 12 = trigone

Les voies séminales abdomino-pelviennes (figure 10-31) débutent au niveau de la paroi abdominale antéro-latérale ou s’ouvre le canal inguinal qui au travers des 3 couches musculaires de l’abdomen met en communication le scrotum et l’abdomen. Emergeant de l’orifice profond du canal inguinal, le canal déférent (voir ci dessous) descend vers le pelvis en longeant la face latérale de la vessie pour atteindre postérieurement la jonction vésico-prostatique. Avant de pénétrer obliquement au sein de la glande prostatique et de devenir le canal éjaculateur, le déférent

  • Présente une dilatation, l’ampoule déférentielle qui stockent les spermatozoïdes
  • Reçoit par son coté latéral, l’abouchement de la vésicule séminale responsable d’une sécrétion nutritive pour les spermatozoïdes, riche en fructose

Les deux canaux éjaculateurs descendent obliquement d’arrière en avant et médialement pour s’aboucher dans l’urèthre prostatique au niveau du veru montanum. Lors de l’éjaculation, la fermeture du col vésical évite que les sécrétions séminales (dont la participation testiculaire ne représente que quelques %) ne refluent vers la vessie lors de leur expulsion.

B) les organes génitaux externes

Ils regroupent les organes érectiles et le scrotum et son contenu.

Le système érectile comporte chez l’homme

  • une partie mobile et extensible , la verge (ou pénis), formée de l’accolement des corps caverneux surmontant l’urèthre pénien logé dans le tissus spongieux
  • une portion fixée à la membrane périnéale et aux branches ischio-pubiennes : la racine des corps caverneux et le bulbe spongieux.

La verge est fixée à la symphyse par un ligament suspenseur, elle se termine par une excroissance du tissu spongieux le gland pénien, d’où émerge l’urèthre pénien (terminé par une zone dilatée ou fossette naviculaire aboutissant au méat uréthral externe ). Elle est recouverte d’un épiderme extensible riche en fibres musculaires lisses (le dartos pénien) qui forme un replis cutanéo-muqueux recouvrant le gland, le prépuce . Ce revêtement est relié au méat par le frein de la verge.

En arrière de la verge et prenant naissance au pourtour de l’orifice inguinal superficiel se trouve le scrotum (figure 10-33) issu embryologiquement de la fusion des plis labio-scrotaux. Il présente une structure comparable à celle des grandes lèvres : pigmentation, pilosité et richesse en fibres musculaires lisses (dartos scrotal) responsable de l’aspect plissé et de la possibilité de contraction.

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Figure 10-32

Verge

A : Vue de l’hémi-pelvis droit : 1 = vessie, 2 = prostate, 3 = muscle levator ani, 4 = membrane périnéale, 5 = muscle grand droit, 6 = ligament suspenseur de la verge

B : Organisation des structures érectiles pour former le pénis : 7 = corps caverneux, corps spongieux formant le gland ( = 8), le bulbe spongieux ( = 9) et entourant l’urèthre ( = 10), 15 = portion sphinctérienne (ou membraneuse) de l’urèthre

C : Coupe transversale du pénis

D : Coupe sagittale du pénis : 13 = gland, 12 = prépuce, 11 = fossette naviculaire de l’urèthre

Le scrotum contient les deux gonades mâles, les testicules (figure 10-33), qui ont migré depuis leur site originaire lombaire via le canal inguinal, en emportant dans leur descente outre leur vascularisation, des composants de la paroi antéro-latérale de l’abdomen :

Un replis du revêtement péritonéal, la vaginale, qui s’isolera du reste du sac péritonéal par résorption du canal de communication, le canal péritonéo vaginal

Des portions des aponévroses musculaires et du muscle oblique interne pour constituer les couches concentriques du cordon testiculaire. (c’est à dire les vaisseaux et nerfs, le canal déférents, et les enveloppes qui relient le testicule à la paroi antéro-latérale).

Tout comme l’ovaire, le testicule peut être considéré comme une glande mixte,

  • exocrine par sa sécrétion de spermatozoïdes
  • endocrine par sa sécrétion de testostérone (cellules interstitielles de Leydig).

Le testicule est de forme ovoïde, surmonté sur son versant postéro latéral par l’épididyme divisé en tête, corps et queue qui se prolonge par le canal déférent.

Le testicule est entouré d’une enveloppe fibreuse épaisse, l’albuginée testiculaire. En coupe sagittale, on observe, partant du hile testiculaire, des cloisons fibreuses ou septa entre lesquelles s’organisent les tubes séminifères ou se forment les spermatozoïdes à partir de la puberté (voir aussi figure 3-5). Ces tubes contournés deviennent droits pour aboutir à un réseau, le rete testis, qui communique avec les structures mésonéphrotiques :

  • Les tubes efférents provenant des tubules mésonéphrotiques et se connectant à l’épididyme
  • L’épididyme qui correspond à la partie la plus crâniale du canal mésonéphrotique qui s’est contourné pour dessiner l’épididyme et se continuer par le canal déférent.

Le canal déférent est un tube présentant une épaisse paroi musculaire lisse favorisant, grâce à sa péristaltique, la progression des spermatozoïdes. Au dessus du testicule, le déférent rejoint les vaisseaux afférents et efférents pour constituer le cordon testiculaire.

La vaginale, issue d’un replis péritonéal, présente deux feuillets :

  • Le feuillet viscéral ou vaginale testiculaire accolée à l’albuginée et l’épididyme
  • Le feuillet pariétal ou vaginale pariétale qui provient d’une réflexion du feuillet viscéral sur les enveloppes scrotales.

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Figure 10-33

Testicules

A : Testicules ( = 6) et épididymes ( = 5) vus de face (verge en pointillés) : le fascia spermatique externe (=1) emballe le cordon testiculaire incluant le muscle crémaster ( = 2), les vaisseaux, les nerfs et le déférent au sein du fascia spermatique interne ( =3), les testicules se situent au sein de la cavité vaginale délimitée par la vaginale pariétale ( = 4)

B : Coupe verticale d’un testicule montrant ses enveloppes. De l’albuginée ( = 9) partent les septums convergeant vers le hile testiculaire (en C). Le testicule est recouvert de la vaginale testiculaire ( = 8) et surmonté de l’épididyme divisé en tête ( = 10 ), corps ( = 11) et queue ( = 12) se prolongeant par le canal déférent ( = 13). Peau scrotale = 19 et muscle (lisse) dartos = 18

C : Agrandissement du hile testiculaire : les tubes séminifères ( = 14 ) se prolongent des tubes droits ( = 15 ) qui se connectent au rete testis ( = 16 ) d’où partent les canaux efférents ( = 17 ) qui aboutissent au canal déférent

Tout comme décrit dans les cavités dérivées du système cavitaire antérieur, l’espace virtuel délimité entre ces deux feuillets contient un film liquidien qui autorise le mouvement du testicule par rapport à son enveloppe scrotale. En cas de réflexion haute de ces feuillets, le testicule peut devenir très mobile et se comporter comme un organe intra-péritonéal fixé par un méso avec le risque d’une rotation autour de l’axe de sa vascularisation compromettant son apport sanguin (torsion testiculaire).

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