section 3 : myologie

La cellule musculaire

La cellule de base d’un muscle, le myocyte (ou myoblaste) en réponse à une stimulation (électrique ou chimique) est capable de raccourcissement au prix d’une dépense énergétique. Le cytoplasme du myocyte contient des chaînes de protéines qui se chevauchent et sont doués d’une activité enzymatique, les myofibrilles, permettant un téléscopage des protéines aboutissant à un raccourcissement de l’ensemble de la chaîne protéique. Ces chaînes, alignées au sein du cytoplasme, sont fixées par leurs extrémités à la membrane cytoplasmique. Ainsi, lors du raccourcissement des chaînes (contraction) la cellule se raccourcit et met en mouvement les structures auxquelles elle est elle-même fixée. (figure 5-72)

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Figure 5-72

Myocyte

A : Phase de repos, les myofibrilles alignées dans le cytoplasmes ( = 2) sont composées de protéines chevauchées ( = 1)

B : Phase de contraction, le chevauchement est accentué ( = 3) raccourcissant les myofibrilles fixées aux extrémités de la cellule qui se raccourcit et mobilise les éléments auxquels elle est attachée.

Une fois le raccourcissement effectué, après une recharge en ressource énergétique, c’est un mécanisme passif qui permet le retour à la longueur initiale de la cellule : montage des cellules musculaires en groupes agoniste / antagoniste, effet de la pesanteur, distension par une pression cavitaire… (figure 5-73)

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Figure 5-73

Relâchement et élongation musculaires

A  muscles striés squelettiques : la contraction (ici une flexion de la hanche) d’un agoniste du mouvement (= 1) provoque l’élongation de son antagoniste ( = 2), dans le mouvement inverse les rôles sont échangés, la contraction de 4 (agoniste) entraîne l’extension de la hanche et l’élongation du fléchisseur ( antagoniste)

B muscle strié cardiaque : la contraction des ventricules ( = 5) (systole ventriculaire) chasse le sang hors du cœur, la relaxation ventriculaire (diastole ventriculaire) est favorisée par le remplissage en provenance des oreillettes (passif et actif)

C muscles lisses : la contraction de la vessie ( = 7), muscle lisse creux (ou détrusor), projette l’urine vers l’urèthre, le relâchement du détrusor et son expansion se fait par le remplissage par l’urine d’origine urétérale.

Classification des muscles.

On distingue les muscles lisses et les muscles striés (squelettiques et cardiaque).

Le muscle lisse se compose d’un ensemble de myocytes orientés le plus souvent de façon identique au sein desquels les chaînes de protéines sont disposées dans la même direction sans alignement des zones de chevauchement. L’aspect macro- et microscopique est celui d’une bande lisse d’où son nom de muscle lisse. Ces bandes ou plaques musculaires composent la parois de nombreux viscères (tube digestif, système urinaire et génital) et se retrouvent à de multiples endroits du corps (peau, œil, vaisseaux…). La contraction de ces muscles est involontaire, modulée par les systèmes nerveux autonomes en réponse à leurs médiateurs chimiques et capable de maintenir un tonus important de longue durée (exemple: systèmes sphinctériens involontaires). (figure 5-74)

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Figure 5-74

Muscles lisses

: Portion d’intestin grêle (repris avec sa vascularisation en cartouche) montrant les tuniques musculaires lisses circulaire (interne) ( = 1) et longitudinale (externe) ( = 2) délimitant la cavité intestinale (lumière) tapissée de sa muqueuse ( = 3)

B : agrandissement d’une portion des muscles lisses longitudinaux externes formés de cellules orientées parallélement, fusiformes et mononuclées.

Le muscle strié présente deux caractéristiques :

  • les chaînes protéiques orientées au sein du cytoplasme sont alignées : les zones de chevauchement sont disposées côte à côte. A faible grossissement microscopique, cet alignement dessine une striation transversale d’où la dénomination de muscle strié.
  • les différents myocytes fusionnent pour donner naissance à des cellules plurinuclées organisées soit en syncytium (réseau) (muscle strié cardiaque) soit en gigantesques cellules, les fibres musculaires striées squelettiques. (Figure 5-75)

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Figure 5-75

Muscles striés

A : Agrandissement d’une portion de muscle strié montrant l’alignement des chaînes protéiques donnant la striation transversale

B : Fusion des cellules suivant un mode de réseau (syncitium) = muscle strié cardiaque

C : Fusion pour former une cellule géante multinuclée (ici sectionnée transversalement), la fibre musculaire striée squelettique

Le muscle strié cardiaque (myocarde) se contracte de façon autonome et modulée par les systèmes nerveux autonomes, il sera étudié dans le chapitre….

Les muscles striés squelettiques dépendent du système nerveux somatique, leur contraction est volontaire (contrôlée consciemment) ou réflexe.

Origine embryologique des muscles.

Les myocytes sont essentiellement originaires du feuillet mésodermique, suivant des modalités propres aux 3 types de myocytes : lisse, strié cardiaque et strié squelettique (Figure 5-76).

  • Les muscles constituant la paroi de l’arbre respiratoire et du tube digestif viennent du mésoderme de la plaque latérale et ceux du système urinaire du mésoderme intermédiaire.
  • Le muscle strié cardiaque naît du mésoderme situé au devant de la membrane pharyngée au niveau de l’aire cardiaque.
  • Les muscles striés squelettiques viennent du mésoderme para-axial qui donnera les somitomères, puis les somites. Des somites naissent les dermatomes et myotomes.

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Figure 5-76

Origine des tissus musculaires

Voir également les figures 3-13 et 3-16.

A : Vue supérieure de l’embryon lors de la gastrulation, le mésoderme est mis en place, une portion migre au devant de la membrabe pharyngée ( = 1) pour former l’aire cardiaque primitive ( = 2)

B : Série de coupes sagittales montrant la mise en place du cœur primitif ( = 3) issu du mésoderme de l’aire cardiaque progressivement en position ventrale et thoracique ( = 4)

C : Série de coupes transversales montrant l’évolution du feuillet mésodermique divisé en lame latérale ( = 7) , mésoderme intermédiaire ( = 6) et mésoderme paraaxial ( = 8)

La plaque latérale donnera la splanchnopleure ( = 17) à l’origine des muscles lisses du tube digestif et de l’arbre respiratoire et la somatopleure donnant le futur axe osseux des membres ( = 18)

Le mésoderme intermédiaire est à l’origine du système urinaire ( =16) et d’une partie du système génital dont il donnera la musculature lisse

Le mésoderme paraaxial (= 8) évolue en somitomères puis somites qui se divisent en sclérotome ( = 10) à l’origine du rachis ( =13) et en dermato-myotomes ( = 9)

Les dermatomo-mytomes donneront

  • Les dermatomes (= 11) (derme, nerfs et muscles lisses de la peau)
  • Les myotomes ( = 12) qui se divisent en
    • Hypomères ( = 15) dont sont issus les muscles de l’abdomen, du thorax, les muscles para-axiaux ventraux et ceux des membres
    • Epimères ( = 14) qui donneront les muscles du dos, paraaxiaux dorsaux.

Le muscle strié cardiaque sera décrit dans le chapitre 6, les muscles lisses seront étudiés avec les viscères. Tout ce qui suit ne concerne que les muscles striés squelettiques, objet de ce chapitre.

Rôles des muscles striés squelettiques.

En se contractant, en fonction de leurs attaches, les muscles permettent (figure 5- 77)

  • les mouvements du corps humain
  • le maintien de la posture par la stabilisation des articulations.

Ils forment les parois du tronc et interviennent pour fermer les extrémités de viscères (rôle sphinctérien). Ils sont également capables de fournir de la chaleur par un découplage de la séquence énergétique chimique/mécanique (frissonnements).

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Figure 5-77

Action des muscles striés

A : Contraction des couples agonistes / antagonistes (voir figure 5-81) pour assurer la posture

B : Contractions alternatives de ces couples pour permettre le mouvement

C : Fermeture des parois du tronc (coupes frontale (F), sagittale (S) et transversale(T)) : 1 = thorax, 2 = cavité abdomino-pelvienne, 3 = périnée

Terminologie

La myologie comporte une terminologie morphologique et fonctionnelle.

Morphologiquement, partant de l’os le plus proximal, le muscle s’attache à son point d’origine et trouve son insertion sur l’os distal qui sera rapproché de l’os proximal (dit immobile) lors de son raccourcissement. Usuellement on parlera d’insertions proximale (origine) et distale (insertion proprement dite). Les attaches peuvent être directes sur l’os ou indirecte via un tendon (corde fibreuse) ou une aponévrose (lame fibreuse) (figure 5-78).

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Figure 5-78

Insertions musculaire

A : L’attache musculaire la plus distale ( = 1) par rapport à l’axe médian ( = 3) est l’insertion musculaire, l’attache la plus proximale est l’origine ( = 2)

B : Attaches indirectes par un tendon ( = 4) ou une aponévrose ( = 5)

C : Attache directe sur l’os ( = 6) du muscle obturateur interne, en 7 surface d’attache sur l’os coxal

Les myocytes (cellules géantes plurinuclées) forment les fibres musculaires et s’organisent en faisceaux musculaires (figure 5-79 et 80)

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Figure 5-79

Les composants d’un muscle

Les chaines protéiques (myofibrilles) ( = 1) sont regroupées dans un myocyte plurinucléé, la fibre musculaire ( = 2). Plusieurs fibres musculaires constituent un faisceau musculaire ( = 3), les faisceaux musculaires associés constituent le muscle ( = 4), recouvert de son aponévrose ( = 5) et attaché au squelette indirectement par un tendon ( = 6) ou une aponévrose d’insertion, voire directement sur le périoste.

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Figure 5-80

Morphologie musculaire

Des faisceaux parallèles dessinent une courroie ( = 5) ou un fuseau ( = 1)

Des faisceaux courts sont disposés en diagonale sur un tendon central, sur un (unipenné) ( = 2) ou sur ses deux côtés (bipenné) ( = 3)

Des faisceaux disposés en éventail, se réunissent sur un tendon unique (convergent) ( = 7)

Des faisceaux dessinent des cercles concentriques laissant un orifice central : muscles oribculaires ( = 6)

Les faisceaux naissent de plusieurs origines, 2 (biceps = 8), 3 (triceps), 4 (quadriceps)

Les faisceaux dessinent des plaques, muscles plats ( =4) ou des bandes avec des tendons intermédiaires ( = 9)

Fonctionnellement, les muscles ou leurs faisceaux constitutifs, s’organisent en couples agonistes ou antagonistes en fonction du déplacement qu’ils opèrent sur une même articulation (figure 5-81).

  • Deux muscles agonistes provoquent le même mouvement de l’articulation.
  • Deux muscles antagonistes provoquent des mouvements opposés, la contraction de l’un permet l’allongement de l’autre lorsqu’il est relâché. Par contre, lors d’une contraction simultanée de muscles antagonistes, l’articulation est immobilisée (rôle dans la posture).

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Figure 5-81

Agonistes antagonistes

A : le Biceps ( = 1) et le Brachial ( = 2) sont agonistes pour la flexion du coude, le Triceps ( = 3) , extenseur, leur est antagoniste

B : la contraction conjointe de 1 et 2 permet la flexion du coude et l’élongation de 3

C : la contraction simultanée de 1, 2 et 3, bloque l’articulation du coude dans sa position 

Les muscles se raccourcissent activement et rapprochent origine et insertion : on parle de contraction concentrique. Lorsqu’un muscle freine le mouvement d’une articulation, il se contracte mais origine et insertion s’éloignent : on parle de contraction excentrique. (figure 5-82)

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Figure 5-82

concentrique / excentrique

A : Origines (1) et insertion (2) du triceps sural

B : Contraction concentrique lors du dressement sur la ponite des pieds : origine et insertions se rapprochent

C : Contraction excentrique lorsque le triceps sural freine la descente du talon : origines et insertion s’éloignent

Dans certaines situations, la contraction se fait à tension constante (isotonique), à longueur musculaire constante (isométrique) ou à vitesse constante (isocinétique).

La traction musculaire s’applique sur des os articulés : en fonction du point d’appui et des zones d’application de la charge et de la traction, on décrit les trois systèmes mécaniques de levier permettant une amplification du mouvement ou une démultiplication de la charge. (figure 5-83)

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Figure 5-83

Les trois types de levier

Les leviers se caractérisent par les positions relatives du point d’appui ( =1), de la force ( = 2) et de la charge ( = 3)

A : levier inter-moteur ou interforce (biceps au niveau du coude)

B : levier inter-appui ( trapèze, splénius, épineux au niveau de l’articulation crâne / colonne cervicale)

C : levier inter-résistant (triceps sural au niveau de l’articulation de la cheville)

Aperçu des principaux muscles

Le corps humain comporte plus de 600 muscles. Leur connaissance (insertions, fonction, innervation) doit s’intégrer dans une approche fonctionnelle dont la précision dépasse l’objectif de cet ouvrage . L’aperçu de la disposition de ces muscles est divisé arbitrairement comme suit :

  • A – Muscles de l’axe corporel dorsalement et ventralement
  • B – Muscles composant les parois thoraciques, abdominales et pelviennes
  • C -Muscles de la tête et du cou
  • D – Muscles de l’épaule et du membre supérieur
  • E – Muscles de la hanche, de la fesse et du membre inférieur

Muscles de l’axe corporel, dorsalement et ventralement

Dorsalement (figure 5-84), dans les gouttières dessinées par les apophyses épineuses et transverses des vertèbres se logent les muscles érecteurs du rachis étendus de l’os occipital au sacrum. Ils équilibrent le mouvement de flexion antérieur du rachis lié à la pesanteur et à l’action des muscles antérieurs pour permettre l’érection verticale du rachis. Par leurs actions alternatives droites et gauches, ces muscles pairs participent aux mouvement de flexion / extension latérale du rachis et à sa rotation. Plus superficiellement, les muscles fixés aux rachis, aux crêtes iliaques, à la scapula et à l’humérus participent en plus aux mouvements de l’épaule, du bras et des côtes.

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Figure 5-84

Les muscles dorsaux de l’axe (nuque et dos)

A : Plan profond, en plus d’une série de muscles (non labellisés) insérés entre les apophyses transverses et épineuses, entre les apophyses épineuses et entre les transverses, se trouvent le M. Splénius ( = 1) et les érecteurs du rachis ( = 2)

B : Plan intermédiaire composé des M. dentelés supérieur ( = 3) et inférieur ( = 4)

C : Plan superficiel composé du M. angulaire de la scapula ( = 5), des M. rhomboïdes (petit = 6 et grand = 7) et du grand dorsal ( = 8)

D : Plan superficiel recouvert du M. trapèze ( = 9)

Coupes transversales montrant ces muscles au niveau cervical (E), thoracique (F) et lombaire (G)

Ventralement (figure 5-85), les masses musculaires sont développées aux deux extrémités du rachis.

  • Au niveau cervical, les muscles agissent comme des haubans (muscles scalènes) soutenant la colonne cervicale par leur insertion latérale sur les premières côtes tout réduisant l’inclinaison latérale des premiers arcs costaux.
  • Au niveau lombo sacré, ils solidarisent le rebord costal postérieur (XIIème côte) à la crête iliaque (carré des lombes), réduisant l’élévation des côtes inférieures. Le muscle psoas iliaque inséré à la fois sur le rachis et l’aile iliaque agit comme le plus puissant fléchisseur de la hanche sur le bassin, et permet en fonction de sa contraction uni ou bilatérale, l’inclinaison du rachis, antérieurement et latéralement.

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Figure 5-85

Les muscles ventraux de l’axe

A : Coupe transversale de la base du cou montrant les muscles

Long du cou et de la tête = 1

Scalène antérieur = 2

Scalène postérieur = 3

Scalène moyen = 4

B : Vue de face et de profil gauche : 5 = muscle psoas et 6 = muscle iliaque se réunissant pour passer sous le ligament inguinal ( = 8) , 7 = carré des lombes.

C : Agrandissement d’une section sagittale du tronc, partie inférieure, vue interne.

D : Coupe transversale de l’abdomen montrant les rapports des muscles carré des lombes et psoas

Muscles composant les parois thoraciques, abdominales et pelviennes

Au niveau thoracique (figure 5-86), les espaces intercostaux sont fermés par 3 couches de muscles qui en tentant de rapprocher les côtes lors de leur contraction, stabilisent l’espace intercostal lors des mouvements respiratoires (tendance à la dépression de l’espace en inspiration et l’inverse en expiration). Les intercostaux externes élèvent globalement les côtes et sont inspirateurs à l’inverse des intercostaux internes et intimes qui sont expirateurs.

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Figure 5-86

Les muscles fermant la cage thoracique

Les espaces intercostaux sont fermés par les muscles intercostaux (externes = 1), internes ( = 2) et intimes ( = 4) auxquels s’ajoutent à la face interne du thorax les muscles subcostaux ( = 3) et transversaux.

A : Vue de la portion postérieure d’une section frontale du thorax montrant la répartition des intercostaux internes , externes (les intercostaux intimes ne sont pas représentés) et des subcostaux.

B : Vue interne d’un espace intercostal entre deux fragments de côtes. De part leur répartition et le blocage de la descente des premières côtes par l’étirement des muscles scalènes (= Sc), les intercostaux externes élèvent les côtes et sont inspirateurs. Inversément, les intercostaux internes et intimes abaissent les côtes et sont expirateurs en raison de leur répartition et de l’impossibilité du relèvement des dernières côtes par l’étirement du muscle carré des lombes ( = Ca).

C : Coupe transversale du thorax et disposition des intercostaux.

D : Coupe frontale du thorax et disposition des intercostaux.

Au niveau abdominal (figure 5-87), partant dorsalement, 3 couches de muscles plats (oblique externe, oblique interne et transverse) rejoignent la paroi antérieure formée de deux muscles plats étendu de la cage thoracique au pubis de part et d’autre de la ligne médiane antérieure : les muscles grands droits de l’abdomen. Ils constituent la paroi latérale et antérieure de l’abdomen, par leurs contractions symétriques ou alternées ils produisent :

  • La tension de la sangle abdominale (augmentation de la pression abdominale, refoulement céphalique des coupoles diaphragmatiques)
  • L’abaissement du rebord costal inférieur
  • L’inclinaison et la rotation du rachis

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Figure 5-87

Les muscles constituant la paroi abdominale

vue de face (muscles de la paroi postérieure) et coupe transversale au niveau lombaire: muscle carré des lombes = 1, muscle psoas iliaque = 2

B vues de face et de profil gauche, plan profond : muscle transverse = 3 dont l’aponévrose d’insertion antérieure rejoint son homologue hétérolatérale (représentation du seul muscle gauche en entier)

C vues de face et de profil gauche, plan profond : les muscles grands droits ( = 4) se glissent au devant de l’aponévrose du transverse

D vues de face et de profil gauche, plan intermédiaire : le muscle oblique interne ( = 5) recouvre le transverse (seule la moitié postérieure est représentée sur la vue de face) et son aponévrose d’insertion antérieure rejoint son homologue hétérolatérale en se divisant en deux feuillets emballant le muscle grand droit

E vues de face et de profil gauche, plan superficiel : le muscle oblique externe (représentation complète à droite, sectionné à gauche) s’insère antérieurement par une grande lame aponévrotique qui recouvre les grands droits.

Les fibres de l’oblique externe sont dirigés d’arrière en avant et de haut en bas (« les mains dans les poches »), celles de l’oblique interne dessine un éventail majoritairement dirigé d’arrière en avant et de bas en haut et celles du transverse sont horizontales.

La paroi du bassin (ceinture pelvienne) (figure 5-88) est formée d’un anneau osseux complété par des ligaments et des muscles qui dessinent les orifices de communication entre la région abdomino-pelvienne et les régions inguinales (racines des membres inférieurs) et glutéales (fesses).

Par leur insertion fémorale, ces muscles permettent le mouvement de la hanche :

  • Flexion (muscle psoas iliaque)
  • Rotation externe (obturateur interne et piriformis)

L’anneau osseux, ligamentaire et musculaire sert d’insertion au muscle fermant le pelvis : le releveur de l’anus (diaphragme pelvien)

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Figure 5-88

Les muscles constituant la paroi latérale du bassin

A : bassin de profil gauche en vue interne et vue supérieure, ligaments abdomino-pelviens : 1 = ligament inguinal (insertion antéro latérale et inférieure des muscles transverses, et obliques), 2 = membrane obturatrice, 3 = ligament sacro-épineux, 4 = ligament sacro tubérositaire

B : bassin de profil gauche en vue interne et vue supérieure : 5 = muscle piriformis sortant du pelvis par la grande échancrure sciatique (grand foramen sciatique), 6 = muscle obturateur interne sortant du pelvis par la petite échancrure sciatique (petit foramen sciatique).

C : bassin de profil gauche en vue interne et vue supérieure : au dessus du détroit supérieur le muscle psoas (sectionnésur la vue supérieure) (= 8) iliaque ( = 7) quitte le grand bassin (abdomen) en passant sous le ligament inguinal pour s’insérer sur le fémur. Le piriformis et l’obturateur interne situés sous le détroit supérieur sont des muscles pelviens.

D : coupe transversale du bassin (niveau indiqué par le pointillé rouge en « C »)

La portion inférieure de la ceinture pelvienne (pelvis osseux) est fermée par le diaphragme pelvien (figure 5-89), musculaire, le levator ani. Ce muscle divise le pelvis osseux en

  • une portion supérieure ou pelvis vrai
  • une portion inférieure s’étendant entre la face caudale du muscle et le revêtement cutané entre les deux membres inférieurs : le périnée

L’orifice inférieur et central du levator ani permet le passage du pelvis vrai vers le périnée des systèmes digestif, génital (femme) et urinaire (d’arrière en avant).

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Figure 5-89

Le diaphragme pelvien

A comparaison entre un entonnoir « géométrique » et l’entonnoir pelvien dont l’insertion supérieure est interrompue antérieurement et se prolonge sur le pubis ( =1), l’obturateur interne ( = 2) et le ligament sacro-épineux ( = 3). Son orifice inférieur (hiatus musculaire) regarde en avant et en bas, il dessine un « toboggan » (flèche orange) dont la portion postérieure est plus horizontalisée. La contraction de la sangle antéro-inférieure attire le contenu de l’orifice inférieur vers le haut et l’avant d’où la dénomination de muscle « releveur de l’anus »

B bassin en vue supérieure  et C de profil gauche en vue interne : hiatus musculaire = 4, releveur de l’anus = 5, obturateur interne = 6 et piriformis = 7

D et E coupes frontales suivant respectivement les plans d (par l’hiatus musculaire) et e (par la portion postérieure horizontale) sur C

Le cylindre ostéo-musculaire du tronc est divisé en thorax (supérieur) et abdomen (inférieur) par le diaphragme respiratoire (figure 5-90) inséré sur le rebord costal inférieur, l’appendice xiphoïde et le rachis lombaire. Le diaphragme respiratoire est en forme de bicoupole à concavité inférieure, sa partie centrale est tendineuse. Ses fibres musculaires s’étendent de façon radiaire et quasi verticalement du bord externe du centre tendineux vers l’insertion distale en dessinant deux bandes musculaires postérieures, les piliers droit et gauche, fixant le diaphragme au rachis lombaire (L3 à droite et L2 à gauche). Les piliers sont réunis par une arche, l’arcus médian, et se joignent aux insertions latérales par des arches latérales les arcus médiaux et latéraux.

Le raccourcissement des fibres musculaires diaphragmatiques descend le centre tendineux en comprimant le contenu abdominal et relève le rebord costal. Lors de sa contraction le diaphragme augmente les 3 diamètres de la cage thoracique : le vertical et par l’élévation des côtes le latéral (mouvement d’anse de seau) et l’antéro-postérieur (mouvement de levier de pompe). C’est le muscle inspirateur principal. Par différents orifices il laisse passage aux éléments vasculaires, digestifs et musculaires entre le thorax et l’abdomen.

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Figure 5-90

Le diaphragme respiratoire

A : section frontale, représentation de la partie dorsale

B : hémithorax osseux droit, section sagittale du diaphragme, C idem + représentation du rachis dorso-lombaire

D : vue oblique d’avant en arrière de bas en haut et de droite à gauche de la portion postérieure du diaphragme : arcus médian en blanc (passage de l’aorte), arcus médiaux en vert (passage du muscle psoas), arcus latéraux en bleu (passage du muscle carré des lombes)

Coupes : E transversale en T9, F sagittale, G frontale antérieure, H frontale postérieure

En vert, les niveaux vertébraux, les flèches indiquent les trajets

  • en bleu de la veine cave inférieure (VCI)
  • en rouge de l’aorte
  • en vert de l’œsophage

1 = centre tendineux, 2 = portion musculaire (dite « crurale »), 3 = hiatus oesophagien, 4 =hiatus aortique, entre les piliers (droit = 6, gauche = 5), 7 = foramen cave

Muscles de la tête et du cou

La délimitation de la cavité buccale est réalisée par les os du massif facial et une série de muscles (figure 5-91) qui interviennent dans la mastication, la déglutition et la phonation (muscle lingual, musculature laryngée). Ils forment également la paroi du carrefour aéro-digestif (pharynx) et le début du conduit oesophagien. Ils seront plus détaillés dans le chapitre traitant du système digestif.

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Figure 5-91

Les muscles de la cavité buccale

A, B, C et D : vue de profil de la tête osseuse avec résection de la partie droite de la mandibule pour montrer de la profondeur vers la superficie les différents plans musculaires 1 = constricteurs du pharynx, 2 = muscle lingual, 3 = musculature du plancher de la bouche, 4 = muscles ptérygoïdiens, 5 = muscle buccinateur

E et F vue de profil et de face de la tête osseuse montrant le plan superficiel : 6 = muscle temporal, 7 = muscle masséter, 8 = orbiculaire des lèvres

G : coupe transversale sous l’articulation occipito-atloïdienne, en avant (haut de l’image) le muscle lingual, en arrière (bas de l’image) articulation entre l’atlas et l’apophyse odontoïde de l’axis.

L’espace cervical est délimité par un ensemble de muscles au pourtour de l’axe osseux. En arrière, les muscles érecteurs du rachis et ceux de la portion superficielle du dos ont été décrits (nuque) ainsi que les haubans réalisés par les scalènes. A ces muscles s’ajoutent (figure 5-92) ceux qui délimitent la région cervicale antérieure (le cou). En s’insérant sur la base de la boite crânienne, l’os hyoïde le sternum et la clavicule, ils permettent les mouvements

  • d’inclinaison, élévation et rotation de tête osseuse
  • d’abaissement de la mandibule
  • d’ascension et de descente du larynx (musculature laryngée extrinsèque)

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Figure 5-92

Les muscles du cou

A, B, C et D : vues de profil et de face avec apparition progressive des muscles de la profondeur vers la superficie .

E vue en coupe transversale de ces muscles.

1 = muscle trapèze, 2 = muscles scalènes, 3 = muscles sus-hyoïdiens, 4 = muscles sous hyoïdiens, 5 = muscle sterno cléido mastoïdien, 6 = muscle peaucier dont les insertions se situent non sur un élément osseux mais dans la profondeur du derme

Enfin, la face (figure 5-93) comporte une série de muscles responsables de la mimique, des mouvements des paupières, des lèvres et du pavillon de l’oreille (cartilagineux)

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Figure 5-93

Les muscles de la face

Vue de profil droit A et de face B

1= muscle occipito-frontal, 2 = muscle orbiculaire des paupières, 3 = muscle orbiculaire des lèvres, 4 = muscle risorius

Muscles de l’épaule et du membre supérieur

La musculature de l’épaule complète la ceinture scapulaire, ceinture osseuse incomplète, en la fixant au thorax (figure 5-94). Cette musculature permet de mobiliser l’articulation huméro-scapulaire sur le thorax et assure les mouvements de l’humérus au sein de cette articulation.

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Figure 5-94

L’épaule

A : coupe horizontale sous l’articulation scapulo humérale, B couche musculaire profonde et C couche musculaire superficielle, vues de face profil et de dos.

La scapula est mobilisée sur le thorax par les muscles grand dentelé ( = 3), trapèze (= 8), petit pectoral ( = 10).

L’humérus est mobilisé par les muscles subscapulaire ( = 1), grand rond ( = 2), supra épineux ( = 4), infra épineux ( = 5), deltoïde ( = 6), grand pectoral (= 7) et grand dorsal ( = 11).

Les muscles du bras (figure 5-95) se répartissent en deux loges :

  • antérieure assurant l’adduction et la flexion du bras sur l’épaule, la flexion du coude et la supination
  • postérieure assurant l’extension du coude

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Figure 5-95

Muscles du bras

A vue antérieure, muscles profonds : brachial (= 1) et coraco-brachial ( =2)

B vue antérieure, muscle superficiel biceps brachial ( = 3)

C vue postérieure, muscle triceps brachial

Les muscles de l’avant-bras s’organisent en plusieurs plans sur les face antérieure et postérieure.

Antérieurement (figure 5-96),

  • Le plan profond assure la pronation et la supination.
  • Le plan moyen assure la flexion de toutes les articulations du poignet et des 5 rayons des doigts
  • Le plan superficiel assure la flexion des articulations du poignet et des 4 derniers rayons des doigts jusqu’à l’articulation entre la première phalange et la phalange moyenne, l’adduction et l’abduction du poignet et la pronation.

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Figure 5-96

Muscles l’avant bras : face antérieure

A : plan profond, muscles supinateur (= 1) et carré pronateur (= 2)

B et : plan intermédiaire, muscles long fléchisseur du pouce ( = 3) et fléchisseur profond des doigts ( = 5)

D : plan superficiel,

muscles de l’épicondyle médial : rond pronateur ( = 6), fléchisseur radial du carpe ( = 8), long palmaire ( = 9) et fléchisseur ulnaire du carpe ( = 10)

muscle de l’épicondyle latéral : bracho-radial ( = 7)

Postérieurement (figure 5-97),

  • Le plan profond permet l’extension du poignet et son abduction
  • Le plan intermédiaire permet l’abduction et l’extension du pouce et l’extension de l’index
  • Le plan superficiel permet l’extension, l’abduction et l’adduction du poignet, l’extension des doigts et l’extension du coude.

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Figure 5-97

Titre Muscles de l’avant bras: face postérieure

A : plan profond, muscles long ( = 2) et court ( = 1) extenseurs radiaux du carpe

: plan intermédiaire, muscles long abducteur ( = 3), court (= 6) et long ( = 4) extenseurs du pouce et extenseur de l’index ( = 5)

C : plan superficiel, muscles anconé ( = 7), extenseur des doigts ( = 8), extenseur du petit doigt ( = 9) et extenseur ulnaire du carpe ( = 10)

Au niveau de la main (figure 5-98), les muscles des éminence thénar et hypothénar assurent les mouvements du pouce et du petit doigt : abduction, adduction, rotation, opposition et flexion.

Dans la profondeur de la main les muscles interosseux et lombricaux insérés entre les métacarpiens et sur les tendons fléchisseurs des doigts permettent l’adduction et l’abduction des doigts, la flexion des phalanges proximales tout en étendant les phalanges moyennes et distales.

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Figure 5-98

Titre Muscles de la main 

A : plan profond, muscles interosseux dorsaux ( = 3) et palmaires ( = 2), rétinaculum des fléchisseurs ( = 1)

: plan intermédiaire, muscles lombricaux ( = 5)

C : plan superficiel, muscles de l’éminence thénar ( = 6) et hypothénar ( = 7)

Muscles de la hanche, de la fesse et du membre inférieur

De puissants muscles (figure 5-99) insérés sur les faces interne et externe de l’os coxal et sur le rachis assurent la stabilité de la hanche et ses mouvements en autorisant l’appui unipodal alternatif lors de la marche (au minimum 1 appui au sol) et de la course (une phase du mouvement ne comporte aucun appui au sol).

Le muscle psoas iliaque est le plus puissant fléchisseur et rotateur latéral de la hanche.

Les muscles fessiers sont abducteurs, extenseurs et rotateurs (médial et latéral) de la hanche.

Les muscles piriformis, obturateurs (interne et externe), carré fémoral et jumeaux sont rotateurs latéraux.

Le tenseur du fascia lata est en outre extenseur du genou.

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Figure 5-99

Muscles de la ceinture pelvienne et de la hanche

1 = obturateur interne, 2 = priformis, 3 = carré fémoral, 4 = jumeaux, 5 = obturateur externe, 6 = psoas-iliaque, 7 = petit fessier, 8 = tenseur du fascia lata, 9 = moyen fessier, 10 = grand fessier

Les muscles de la cuisse se répartissent en 3 loges.

Antérieurement et médialement (figure 5-100),

  • Les muscles de la loge interne permettent l’adduction la flexion, l’extension et la rotation médiale et latérale de la cuisse
  • Les muscles de la loge antérieure permettent l’extension du genou et la flexion de la cuisse. Le muscle sartorius est fléchisseur de la hanche et du genou, rotateur latéral et abducteur de la hanche

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Figure 5-100

Muscles de la cuisse face antérieure

Vues de face, A et B loge interne, C et D loge antérieure.

Muscles grand ( = 1), court ( = 3) et long ( = 5) adducteurs, muscle gracile ( = 2) et pectiné ( = 4)

Muscles quadriceps (vaste latéral = 6, vaste intermédiaire = 7, vaste interne = 8 et droit fémoral), sartorius ( = 11) et tenseur du fascia lata ( = 10)

Postérieurement, les muscles ischio jambiers (figure 5-101) sont fléchisseurs du genou, extenseurs de la hanche et rotateur médial de la hanche

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Figure 5-101

Muscles de la cuisse face postérieure

A vue latérale, B vue postérieure et C vue interne les

Muscles tenseur du fascia lata ( = 1), moyen ( = 2) et grand ( + 3) fessiers, quadriceps (vaste latéral = 5) et biceps fémoral ( = 4).

Muscles gracile ( = 7), semi membraneux ( = 6) et semi tendineux ( = 5)

Muscles quadriceps ( vaste médial = 8 et droit fémoral = 10) et sartorius ( = 9)

Les muscles de la jambe (figure 5-102) se répartissent en groupes antérieur, latéral et postérieur.

  • Antérieurement ils permettent la flexion dorsale de la cheville, l’extension des orteils et les mouvements d’inversion / éversion du pied.
  • Latéralement ils maintiennent les arches plantaires et sont extenseurs (flexion plantaire) et éverseurs du pied.
  • Postérieurement, ils sont fléchisseurs du genou et extenseurs de la cheville, rotateurs de la jambe, inverseurs / éverseurs et fléchisseurs des orteils.

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Figure 5-102

Muscles de la jambe

A Vue antérieure, B et B’ vues de profil externe, C et C’ vues postérieures

1 = tibial antérieur, 2 = long extenseur des orteils, 3 = long extenseur de l’hallux (gros orteil), 4 = 3ème fibulaire, 5 = long fibulaire, 6 = court fibulaire, 7 = long fléchisseur de l’hallux, 8 = long fléchisseurs des orteils, 9 = poplité, 10 = tibial postérieur, 11 = gastrocnémien (jumeau), 12 = soléaire (11 et 12 = triceps sural)

La face dorsale du pied et sa face plantaire (figure 5-103) comportent des muscles extenseurs et fléchisseurs, abducteur et opposant de certains orteils et des muscles lombricaux et interosseux.

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Figure 5-103

Muscles du pied

A et B Vues supérieures (dos du pied droit), C à F et vues inférieures (face plantaire du pied droit)

A : interosseux dorsaux et B courts extenseurs de l’hallux et des orteils

C : interosseux plantaires, D : 1 = opposant et court fléchisseur du petit orteil, 2 = court fléchisseur et adducteur de l’hallux, E : 4 = lombricaux sur le tendon du long fléchisseur des orteils, 3 = carré plantaire, F : 5 = court fléchisseur des orteils, 6 = abducteur de l’hallux, 7 = abducteur du petit orteil

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